Les Leviers de Croissance : Faire Plus de Transactions ! [Episode #16] | Impactified

Parmis les divers leviers de croissance exploitables par les entreprises, faire plus de transactions avec un client existant est plus efficace que de rechercher sans cesse de nouveaux acheteurs ! Le sujet vous intéresse ? Ca tombe bien, on a justement quelques astuces a partager !

Les Leviers de Croissance : Faire Plus de Transactions ! [Episode #16]

Le MBA Accéléré, par Impactified

Parmis les divers leviers de croissance exploitables par les entreprises, le nombre de transactions par client est essentiel. De faire, faire plus de transactions avec un client existant est plus efficace que de rechercher sans cesse de nouveaux acheteurs ! Le sujet vous intéresse ? Ca tombe bien, on a justement quelques astuces a partager !

Antoine Martin: Nouvelle vidĂ©o dans notre sĂ©rie sur comment augmenter son chiffre d’affaires et comment on booste sa boĂ®te, cette fois-ci on va parler d’un troisième levier qui est le nombre de transactions qu’on fait avec ses clients et comment on rĂ©flĂ©chit Ă  structurer les choses autour de l’augmentation de ce nombre de transactions.

Pour discuter du sujet, comme toujours, Philippe Bonnet, bonjour Philippe.

Philippe Bonnet: Bonjour Antoine.

Antoine Martin: Philippe Bonnet qui est cofondateur de Impactified et valorisateur d’entreprise. Alors pourquoi est-ce qu’on parle du nombre de transactions ? Et bien simplement parce qu’on parle souvent Ă  des entrepreneurs qui rĂ©flĂ©chissent Ă  vendre une fois et puis une fois qu’ils ont vendu une fois ils cherchent un nouveau client et recommencent et c’est pas forcĂ©ment la meilleure solution parce que ça implique beaucoup de travail beaucoup de refaire beaucoup de re-refaire et donc aujourd’hui on va discuter du sujet en parlant de trois points, un il faut faire une diffĂ©rence entre un nouvel acheteur et un client existant, deux il y a un vrai intĂ©rĂŞt Ă  rĂ©flĂ©chir en termes de rĂ©currence a aussi un vrai intĂ©rĂŞt Ă  rĂ©flĂ©chir en termes de parcours client, en termes d’expĂ©rience client, ce qui tourne autour du thème de la satisfaction et de continuer la collaboration avec un client satisfait et on commence tout de suite.

<h3>Chercher de nouveaux acheteurs v travailler avec les clients existants</h3>

Antoine Martin: Première question Philippe, pourquoi est-ce qu’on disait tout de suite que travailler Ă  toujours chercher des nouveaux acheteurs c’est pas la mĂŞme chose que travailler avec des clients existants

Philippe Bonnet: rĂ©ponse est dans la question. Quelle est la diffĂ©rence entre un acheteur et un client on va repartir de ce qui est dit et dĂ©veloppĂ© dans d’autres vidĂ©os qui sont sur le cĂ´tĂ©. Un acheteur, quelqu’un qui a suivi le process et qui a achetĂ© une fois. Et lĂ , il devient un acheteur et c’est super. client, c’est quelqu’un qui est un acheteur plusieurs fois. donc… L’objectif c’est de bien considĂ©rer que nous ce qu’on souhaite pour crĂ©er un business c’est d’avoir des clients plus que des acheteurs donc Ă©videmment il faut avoir l’acheteur avant que ça devienne un client il faut bien faire la diffĂ©rence entre ce que c’est qu’un acheteur et ce que c’est qu’un client. a des tactiques pour permettre cette cette transformation de l’acheteur en client. Comme d’habitude, c’est toujours entre 70 et 80. LĂ , on va avoir 83 ou 84. l’enjeu d’avoir cette rĂ©flexion sur la communautĂ© de clients, qu’est-ce que c’est qui fait qu’on a envie que ça devienne un client, c’est le vrai point et ça se joue autant… Sur la partie digitale que sur la partie d’une Ă©conomie traditionnelle.

Antoine Martin: veut donner un exemple de ça, en fait, l’idĂ©e, c’est de dire que revient Ă … on voulait faire une analogie, voulait dire que si on voulait rentabiliser un appartement par exemple, plus compliquĂ© de devoir trouver quelqu’un pour remplir la chambre tous les soirs dans un hĂ´tel que de se dire qu’on va louer son appartement Ă  l’annĂ©e et que quelqu’un va payer un loyer Ă  peu près tous les mois en revenant.

Enfin pas Ă  peu près mais va payer un loyer tous les mois en revenant en Ă©tant rĂ©current parce qu’on n’a pas besoin de rechercher quelqu’un de diffĂ©rent parce que le cash flow il est assurĂ© il est prĂ©visible ça tombe ça tombe ça crĂ©e de la valeur et donc ça valorise l’actif d’une manière gĂ©nĂ©rale c’est Ă  peu près ça l’idĂ©e

Philippe Bonnet: On est exactement dans l’Ă©pure du sujet, oui.

<h3>L’enjeu de la recurrence de revenus</h3>

Antoine Martin: Ca nous amène Ă  notre deuxième point il y a un vrai enjeu Ă  parler de rĂ©currence il y a un vrai enjeu Ă  construire cette rĂ©currence ça s’invente pas

Philippe Bonnet: Et donc, la première chose Ă  faire, c’est se considĂ©rer non pas comme forcĂ© de ne pas avoir de rĂ©currence, ce qu’on entend trop souvent, encore une fois, autant pour des gens qui sont en 2.0 que pour des gens qui sont dans l’Ă©conomie de tous les jours. Beaucoup de gens considèrent que cette rĂ©currence n’est pas possible.

Donc, le premier point, c’est de rĂ©flĂ©chir Ă  se dire, OK. suis Ă  oĂą mon business peut avoir une rĂ©currence, peut ne pas avoir de rĂ©currence, super, actons. une fois qu’on a actĂ©, dire j’ai une rĂ©currence, comment est-elle formulĂ©e, combien de temps va-t-elle durer, de quantifier cette rĂ©currence.

Ce n’est pas juste de dire, oui, c’est tous les mois, c’est tous les mois pendant d’annĂ©es qui va nous amener Ă  rĂ©flĂ©chir sur la valeur du client, point sur lequel on va revenir dans une autre vidĂ©o est sur le cĂ´tĂ©. cette rĂ©flexion de la rĂ©currence existante et de la valeur du client est le premier point.

Le deuxième sous-point, j’oserais dire, de se dire « jusqu’Ă  aujourd’hui, mon business pas de rĂ©currence parce que ce que je vends, c’est Ă  acheter une fois on prenait cet exemple de l’entrepreneur qui fait de par l’extĂ©rieur pour les maisons. Oui, c’est bien, c’est bien, c’est une bonne valeur, il peut y avoir une bonne marge, etc.

LĂ , on est dans une logique d’un business qui a un acheteur. Comment est-ce qu’on fait pour que cet acheteur devienne un client et on va rĂ©flĂ©chir Ă  une logique de et donc avec un business model alternatif qui va permettre de faire les choses de manière… RĂ©pĂ©tez.

<h3>Recurrence de revenus fonctionnelle et organisationnelle</h3>

Antoine Martin: Il y a différentes manières de réfléchir en termes de récurrence en fait, il va y avoir le fait de dire que je mets à disposition un appartement tous les mois, que je mets à disposition une voiture tous les mois, que je vends quelque chose que je mets à disposition de manière constante donc je vais facturer tous les mois, donc là la récurrence elle est fonctionnelle.

Mais la rĂ©currence elle peut aussi ĂŞtre organisationnelle, c’est-Ă -dire qu’au lieu de facturer quelque chose Ă  1000 euros l’annĂ©e, on peut tout Ă  fait trouver une manière de fidĂ©liser le client en lui disant, au lieu de vous le facturer 1000 euros l’annĂ©e, on va vous le facturer avec 800 euros une remise, mais on va le couper tous les mois.

Ca va permettre de savoir que le client va payer quelque chose tous les mois et que nous, on va le garder toute l’annĂ©e. Donc on va pouvoir lui continuer Ă  crĂ©er de la valeur pour lui de manière continue. Et on va pouvoir envisager de le garder aussi l’annĂ©e prochaine. Donc dans ce cadre-lĂ , la rĂ©currence va ĂŞtre ultra fonctionnelle pour nous, car on va avoir dĂ©coupĂ© un prix qui est important en diffĂ©rentes mensualitĂ©s qui vont nous permettre de signer ce client qui n’aurait pas signĂ© autrement.

Si on prend l’exemple d’un coiffeur, rĂ©currence ça peut aussi ĂŞtre le fait de lui dire Prenez une carte de fidĂ©litĂ© comme ça vous aurez des remises, on va stimuler l’envie de revenir ou bien on va pouvoir lui dire achetez Aujourd’hui vos 7 coupes Ă  venir et comme ça vous en aurez 9 par exemple pour 7 achetĂ©s vous en avez 2 de gratuite on va avoir dans ce cas lĂ  provoquĂ© la rĂ©currence en mettant une remise Ă  la fin aussi et en poussant un business model dans une activitĂ© qui d’habitude est rĂ©currente par ci par lĂ  parce que les gens peuvent dĂ©cider de changer de coiffeur et avoir un intĂ©rĂŞt Ă  aller voir un autre coiffeur

<h3>Un bon moyen de reduire les frictions pour le client</h3>

Philippe Bonnet: C’est vrai, et c’est d’autant plus vrai que l’unicitĂ© d’un business… Et l’attractivitĂ© d’un business n’est pas forcĂ©ment sur le produit ou le service, il peut ĂŞtre aussi sur la façon dont on aborde lui-mĂŞme.

Comme tu le disais, le fait de dire « vais vendre ma prestation Ă  1000 euros par an » n’est pas la mĂŞme chose que de la vendre Ă  82 euros par mois, ce qui va permettre d’une part de pousser au-delĂ  d’un an puisque en fait en faisant 82 euros par mois on va continuer après le 13e, le 14e, le 15e, le 16e mois etc et donc pousser plus loin le sujet.

Mais c’est aussi une autre façon d’aborder le sujet parce qu’on va moins avoir la friction du paiement Ă  chaque fois aussi se dire que j’ai la possibilitĂ© de faire mes coupes de chaque mois de non-vacances chaque annĂ©e, vais pouvoir travailler les sujets de manière diffĂ©rente avec diffĂ©rents produits et diffĂ©rentes approches. Sur la partie rĂ©currence… Et je voudrais parler aussi d’autres exemples de gens qui Ă©taient dans l’Ă©vĂ©nementiel au moment oĂą le Covid est arrivĂ© notamment un entrepreneur qui a fait une brillante rĂ©ussite en pivotant au moment du Covid se mettant Ă  louer des chaises pour les centres de vaccination. en fait, il a achetĂ© le lot de chaises et au lieu de vendre le lot de chaises et de faire une marge, il les a mis en location et il les a remboursĂ©es en trois mois et fait la marge sur le reste. Je vous laisse imaginer.

<h3>Un sujet de mindset</h3>

Antoine Martin: veut dire qu’il y a deux points qu’il faut retenir lĂ -dessus, d’une part il y a un mindset, il y a un Ă©tat d’esprit Ă  avoir. C’est-Ă -dire que lĂ  oĂą on se dirait « je vais vendre chose Ă  90 balles et puis je vais essayer de trouver un maximum de clients qui vont pouvoir me l’acheter », il y a un besoin de passer Ă  une manière de rĂ©flĂ©chir qui vise Ă  dire « je vais chercher bien entendu le maximum de clients mais une fois que je vais les avoir signĂ©s, je vais les garder et faire en sorte qu’ils passent de simples acheteurs ». On rĂ©alise que ce n’est pas un client encore mais c’est un acheteur Ă  un stade de client qui va revenir et qui va rester – première chose.

Et la deuxième chose c’est que tu as utilisĂ© un terme que j’ai trouvĂ© intĂ©ressant et qui va nous amener Ă  notre point suivant tu as parlĂ© de friction et d’Ă©viter une friction en disant par exemple que prestation qu’on va payer 1000 balles par an c’est une friction tous les ans parce que tous les ans il faut sortir un montant important alors que si on le facture Ă  82 euros par mois peut-ĂŞtre qu’on facturera un peu moins mais finalement c’est un montant qui devient 1 dollar qui va ĂŞtre refacturĂ© tous les mois et qui va nous permettre au-delĂ  du cap des 1000 euros Ă  l’annĂ©e parce que dans 12 mois il faudra re-signer ça fera mal alors qu’Ă  82 par mois on gardera peut-ĂŞtre 5 ans sans s’en apercevoir.

<h3>La logique du parcours client</h3>

Troisième point dans la discussion, c’Ă©tait de rĂ©flĂ©chir en termes de logique de parcours et donc en termes de logique d’expĂ©rience pour le client et de dire que finalement, nombre de transactions pouvait ĂŞtre augmentĂ© en rĂ©flĂ©chissant Ă  l’expĂ©rience du client.

Philippe Bonnet: Alors c’est ça effectivement qui arrive dans la foulĂ©e, c’est quelque chose qui est Ă  considĂ©rer le sens oĂą que le client est dans un environnement oĂą il va se faire challenger parce que c’est ce qu’il souhaite ou au contraire dorloter parce que c’est ce qu’il souhaite Est-ce qu’il va ĂŞtre Ă©coutĂ© ou pas Ă©coutĂ© ?

Il est clair que selon la typologie de business, il va y avoir un intĂ©rĂŞt Ă  ĂŞtre Ă©coutĂ© ou pas Ă©coutĂ©. Quand on n’est pas Ă©coutĂ©, c’est peut-ĂŞtre parce que justement on ne veut pas passer de temps lĂ -dessus et que ça fait Ă©conomiser de l’argent. Si on reste sur des business très faciles Ă  comprendre, nos amis assureurs nous excuseront, mais on connaĂ®t des assureurs qui n’ont aucune prĂ©sence, mais qui ont des offres de mensualitĂ© qui sont infĂ©rieures parce qu’ils ne vont pas s’occuper des clients et d’autres qui vont ĂŞtre très prĂ©sents.

Ça cree des opportunitĂ©s de vendre, mais… Comme il y a de la prĂ©sence, c’est aussi un coĂ»t qui est plus Ă©levĂ© et quand on en a besoin, ils sont lĂ .

<h3>La satisfaction du client et le parcours client</h3>

Philippe Bonnet : Cette expérience client est à mettre en parallèle avec la satisfaction. point étant que si on fait client et satisfaction, ça donne une logique qui est plus globale, qui est de dire quelle est la réalité de votre parcours client. sont les points de contact que vous avez avec lui, de quel point de contact vous profitez ou vous ne profitez pas, soit pour lui donner valeurs ajoutées pour lui en termes de service ou de qualité de relationnel, soit pour vous en opportunité de vendre.

Cette calibration, c’est une mise en musique d’une partition. De l’entrĂ©e Ă  la sortie, quand on va chez Disney, il y a 1200 points de contact. On intègre dedans l’achat de la glace Ă  la crème et mise en place de la paille, au passage dans les toilettes, de savoir s’ils sont propres ou pas propres, comment est-ce qu’on fait le truc, autant que du moment oĂą on a achetĂ© le billet ou quand on sort et qu’on rĂ©cupère sa voiture, qu’on sort du parking et qu’on veut s’en aller.

Antoine Martin: Oui, mais ça veut dire que chez Disney, ils ont fait un exercice qui est vraiment l’exercice du parcours client tel qu’on le fait nous avec nos clients, et qui consiste Ă  tracer une grande ligne sur un grand mur. De prĂ©fĂ©rence un très grand mur de se dire le client finalement comment est-ce qu’on va interagir avec lui oĂą est-ce qu’on va le dĂ©couvrir est-ce qu’on va faire en sorte qu’il nous dĂ©couvre Ă  moment est-ce qu’on va connecter avec lui via des articles via de la publicitĂ© via un pdf qu’on va lui envoyer qui va lui donner envie d’explorer quels sont les points de contact en amont, Ă  quel moment est-ce qu’on va le faire signer une première fois va arriver chez nous, chez Disney, il aura dĂ©jĂ  payĂ© sa carte, il va faire passer sa carte dans la d’entrĂ©e.

Et ça ne sera que le dĂ©but parce qu’effectivement une fois qu’il aura payĂ© sa carte va aussi falloir qu’il puisse aller payer l’exemple de la glace, l’exemple du dĂ©jeuner, de la bouteille d’eau, de la deuxième bouteille d’eau, de la troisième bouteille d’eau, des souvenirs puis en partant bien entendu il y aura encore quelque chose avant les portes de sortie et donc on aura anticipĂ© finalement la capacitĂ© du client Ă  ne pas payer que la carte d’entrĂ©e mais la carte d’entrĂ©e plus tous les extras de ressortir parce qu’on aura fait ce jeu du parcours client.

Philippe Bonnet: Alors les restaurateurs en fait sont des exemples avec lesquels on travaille de manière très rĂ©gulière Ă©galement et en fait la rĂ©alitĂ© c’est moins une grande ligne que plusieurs lignes dans ce sens lĂ  pour la comparaison avec la partition parce qu’en fait il va y avoir la ligne… De l’agrĂ©ment des parents qui sont au restaurant et la ligne de l’agrĂ©ment des enfants qui sont dans le restaurant.

Ce n’est pas la mĂŞme ligne, mais ce qui va faire que les clients vont revenir, ce n’est pas forcĂ©ment que le fait que ça a Ă©tĂ© bon, c’est aussi qu’il y a eu des dessins parce que c’est les enfants qui auront trouvĂ© que les jeux qu’il y avait sur le set de table Ă©taient plus rigolos que quand ils allaient dans tel autre restaurant.

Et donc, cette rĂ©flexion de l’analyse des points de contact avec les clients Encore une fois c’est un point qui est assez intĂ©ressant Ă  imaginer et Ă  interprĂ©ter Ă  adapter sur chacun des business models des uns et des autres.

<h3>Le test a mettre en place pour augmenter le nombre de transactions client</h3>

Antoine Martin: A quoi ça nous amène en termes de test ? Les gens qui nous Ă©coutent maintenant rĂ©flĂ©chissent Ă  le nombre de transactions avec mes acheteurs pour le moment, une transaction, comment est-ce que je pourrais passer Ă  plus que ça et j’ai dĂ©jĂ  des clients qui ont achetĂ© plusieurs fois chez moi, comment est-ce que je pourrais rĂ©flĂ©chir Ă  leur vendre beaucoup plus de choses ?

Philippe Bonnet: Question brutale, comment mesurer mon taux de retour, Ă  savoir combien de fois dans l’annĂ©e mon client moyen et fait une action, une d’achat dans mon business alors, on peut arriver Ă  des chiffres qui vont ĂŞtre des chiffres forcĂ©ment donc bizarre, ça va ĂŞtre 10 fois et demi ou 14 fois ceux qui vont facturer tous les mois, par exemple, vont dire bah oui, mais moi c’est Ă©vident, c’est 12. Ben oui, c’est Ă©vident et en mĂŞme temps c’est pas Ă©vident. Si j’ai l’opportunitĂ© de vendre une prestation supplĂ©mentaire en tant que comptable pour faire une crĂ©ation de sociĂ©tĂ© alternative, ben j’aurais fait 13 avec certains.

Donc en moyenne à travers tout, je vais avoir fait 12,5. je vais faire une deuxième prestation chaque mois sur les feuilles de paye. Donc dans ces cas-là, ça va pas être 12, ça va être 24. Et donc, il faut arriver à réfléchir sur ce mesure de taux de retour et de savoir combien on a fait en moyenne avec nos clients.

Antoine Martin: Je vais ajouter un deuxième test, si tu veux bien. est de rĂ©flĂ©chir Ă  est-ce que vous avez dĂ©jĂ  rĂ©flĂ©chi Ă  votre parcours client un exemple assez simple c’est l’exemple du chewing-gum au supermarchĂ© s’en rend pas compte mais c’est pas pour rien que les chewing-gum au supermarchĂ© toujours Ă  la caisse parce que les supermarchĂ©s ont fait le test, sont dit que pendant que les gens attendaient Ă  la caisse et qu’ils perdaient 5 minutes, voire plus, ils regardaient les magazines qui traĂ®naient, ils regardaient les chewing-gums, ils regardaient tout ce qui traĂ®nait, et puis ils prenaient quelque chose de plus qu’ils rajoutaient dans leur panier.

On reparle de ce sujet-lĂ  plus tard par rapport Ă  sujets de panier moyen, mais c’est une transaction de plus va nous permettre de rĂ©flĂ©chir Ă  comment on va faire les choses, et en termes de parcours client, il faut se poser la question de dire quel est le… L’Ă©lĂ©ment auquel on va pouvoir rĂ©flĂ©chir, va pouvoir ajouter dans le parcours pour pousser les gens Ă  faire une transaction par ailleurs et encore une autre qu’on va pouvoir renouveler la fois d’après.

<h3>Les enjeux pour les entreprises</h3>

Les enjeux pour des entreprises qui sont en phase d’amorçage, de dĂ©marrage, de lancement, enjeux c’est quoi ? Et puis des entreprises qui sont en phase de scale davantage, les enjeux c’est quoi

Philippe Bonnet: Alors, sur ce point, la cartographie, elle est un peu mĂ©langĂ©e parce que, que ce soit des petites entreprises qui se lancent ou des entreprises qui sont dĂ©jĂ  structurĂ©es, ont toutes les deux Ă  se confronter Ă  ces deux points. Le premier point, c’est une affaire de mindset, c’est-Ă -dire comment est-ce que vais pouvoir vendre, achetĂ© surtout comment je vais pouvoir ĂŞtre rĂ©achetĂ©.

C’est-Ă -dire comment est-ce que je vais pouvoir avoir mon client va acheter de manière rĂ©gulière. lĂ , on casse un peu les codes parce qu’il y a des petites entreprises qui sont dĂ©jĂ  avec de la rĂ©currence alors que des entreprises plus structurĂ©es, apparemment plus costaudes, avec des meilleurs chiffres d’affaires, mĂŞme parfois des bonnes profitabilitĂ©s, sont pas Ă  l’optimum de leur fonctionnement sur cette capacitĂ© Ă  ĂŞtre rĂ©achetĂ©es par leurs clients.

Antoine Martin: revendre.

Philippe Bonnet: Donc vendre et surtout revendre ce qui veut dire que il faut bien rĂ©flĂ©chir avec acquisitions clients et surtout avec acquisitions de re-client. Et alors le deuxième sujet c’est le sujet d’avoir un business model qui doit ĂŞtre rĂ©current dans le sens oĂą on doit avoir une capacitĂ© Ă  vendre des produits ou des services qui vont avoir une forme de rĂ©currence, qu’elle soit saisonnière, les gens qui vendent du vin, ça va peut-ĂŞtre ĂŞtre plus mensuel, voire hebdomadaire pour aficionados.

Il y a une rĂ©flexion Ă  se dire que d’entreprise peut-ĂŞtre plus costaud, de se dire « oui j’ai dĂ©jĂ  un business model mais est-ce que j’aurais pas un deuxième business model rĂ©current Ă  mettre en place qu’en fait c’est pas parce qu’on en a dĂ©jĂ  un qu’il n’y en a pas un second Ă  mettre en place »?

Antoine Martin: Oui c’est Ă  dire que si on prend un exemple d’une boutique de cigares gens qui aiment bien leur cigare avec les copains vont aller une fois de temps en temps acheter un cigare Ă  la boutique mais la boutique pourrait très bien avoir un système de d’abonnement qui fasse que tous les mois on a le droit de venir chercher trois cigares et que c’est inclus dans un prix avec des tarifs prĂ©fĂ©rentiels il suffit de venir.

Philippe Bonnet: C’est ça, voire d’avoir un deuxième business model oĂą on va faire du pairing avec du cognac et on va pouvoir proposer des bouteilles de cognac pour que les gens… vont venir acheter des cigares et une envie de dĂ©clencher sur un cognac particulier qui va avec le cigare particulier, pour rester sur cet exemple.

Antoine Martin: Si on parle d’entreprises qui sont un peu plus avancĂ©es et en phase de scale, les Ă©quipes grossissent parce que le chiffre d’affaires grossit, enjeux c’est quoi,

Philippe Bonnet: ça nous emmène assez vite sur une autre vidĂ©o parce que la rĂ©flexion, ça va ĂŞtre de se dire comment est-ce qu’on fait pour avoir un business model, puis un deuxième business model, voire un troisième, dont les montants… Vont ĂŞtre plus importants, ce qui va permettre d’avoir une accĂ©lĂ©ration qui est encore plus accĂ©lĂ©rante, excusez-moi l’expression.

<h3>Sans oublier l’enjeu de fidelisation du client</h3>

Antoine Martin: donc au delĂ  de simplement automatiser le process et de le systĂ©matiser pour que les clients continuent Ă  revenir on rĂ©flĂ©chit Ă  comment est-ce qu’on peut augmenter finalement la valeur ajoutĂ©e qu’on va crĂ©er de manière continue faire en sorte de fidĂ©liser avec des montants plus importants.

Philippe Bonnet: C’est tout Ă  fait ça, on est dans cette logique de boule de neige, tourne et ça va tourner encore plus gros.

Antoine Martin: pour la discussion du jour. Si on veut creuser le sujet davantage, on fait comme d’habitude. On prend contact avec les valorisateurs d’entreprises d’Impactified. Et puis nous, on vous retrouve dans la vidĂ©o suivante. A bientĂ´t Philippe

Philippe Bonnet: Salut Antoine

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