Valoriser son Entreprise pour la Vendre: Les bases [Episode #20] | Impactified

Apprenez les stratégies essentielles pour valoriser son entreprise en organisant vos ventes et processus internes de manière à accroître sa valeur globale. Ignorer ces aspects pourrait compromettre votre potentiel de croissance.

Valoriser son Entreprise pour la Vendre: Les bases [Episode #20]

Le MBA Accéléré, par Impactified

Découvrez comment valoriser votre entreprise en transformant votre business en un actif précieux et revendable. Apprenez à structurer vos ventes et votre organisation pour maximiser la valeur globale de votre société. Le sujet vous intéresse ? Ça tombe bien, on a justement quelques astuces de MBA Accéléré à partager !

Antoine Martin: Et si on parlait de valorisation de boĂ®te, gros sujet qui va nous permettre de clore notre sĂ©rie de vidĂ©os sur comment booster son chiffre d’affaires, comment booster et valoriser sa boĂ®te? La valorisation. C’est un vrai sujet. C’est un vrai thème qui ne fait pas partie de la logique de tunnels habituels au sens combien en notre client qu’elle va ĂŞtre le montant du panier moyen, combien de transactions il va avoir comment on automatise et etc, etc. La valorisation, c’est un sujet qui arrive en fin de course et qui va toucher Ă  la manière dont finalement on va pouvoir organiser sa sociĂ©tĂ©, son entreprise, sa boĂ®te, comment on va la structurer pour qu’elle prenne de la valeur en tant qu’actif. Gros sujet. Et on va en parler avec Philippe bonnet. Bonjour, Philippe.

Philippe Bonnet: Bonjour, Antoine.

Antoine Martin: Philippe bonnet comme d’habitude et cofondateur d’ Impactified et valorisateur d’entreprises, Trois sujets pour valoriser sa boĂ®te finalement, dans cette logique un, il faut comprendre que on n’est pas juste lĂ  Ă  ĂŞtre entrepreneur, Ă  essayer de faire des ventes. On est entrepreneur si on a un business qui gagne de l’argent sans nous deux, il y a une logique de. Valorisation qui passe par le fait de comprendre comment on multiplie la valeur de la boĂ®te. On va y revenir. Et puis trois, comment on structure tout ça. On commence tout de suite. Philippe pour commencer, est ce que tu peux nous expliquer. La petite formule qu’on aime bien chez, Ă  savoir un business qui vaut quelque chose et un business qui a un chiffre d’affaires qui se valorise et qui se bonifie dans le temps. C’est un business qui dĂ©pend d’une formule, Ă  savoir les ventes X l’organisation.

Philippe Bonnet: On a ça effectivement dans l’adn de notre entreprise et de notre façon d’accompagner la valorisation des entreprises des clients avec lesquels on bosse, en mettant trois mots sur la table un business, c’est Ă  dire en fait une activitĂ© commerciale. Oui. Profitable. Deuxième, oui. Et trois qui va fonctionner sans nous. Donc ce business lĂ  va ĂŞtre mis en parallèle avec deux autres mots un qui est l’organisation et l’autre qui est qui est les ventes et entre l’organisation et les ventes, on va mettre un facteur multiplicatif parce que la rĂ©alitĂ©, c’est que notre business ne va pouvoir croĂ®tre en valeur globale et qu’Ă  partir du moment. Ou il va y avoir une concordance dans cette amĂ©lioration entre organisations et ventes.

Valoriser son entreprise permet de revendre son entreprise

Philippe Bonnet: Dit autrement si on n’a pas de vente ou si on n’a pas d’organisation, on va se retrouver avec un zĂ©ro, on a beau avoir de l’autre cĂ´tĂ©, soit une organisation de feu, mais pas de ventes, alors le business il est Ă  zĂ©ro, soit beaucoup de ventes et pas d’organisation, ça fait un peu chiffre d’affaires, mĂŞme beaucoup de chiffre d’affaires, mais le business lui il vaut zĂ©ro, toujours

Antoine Martin: Ça veut dire qu’on ne peut pas le revendre Ă  quelqu’un finalement. On peut avoir un business qui fait du cash, mais s’il est attachĂ© Ă  ma personne demain personne ne me le rachètera. Ce n’est pas un actif.

Philippe Bonnet: exactement.

Antoine Martin: Si l’un des deux est Ă©gal Ă  zĂ©ro, l’ensemble est Ă©gal Ă  zĂ©ro, l’enjeu est donc de rĂ©flĂ©chir Ă  l’un et Ă  l’autre en parallèle pour continuer Ă  croĂ®tre de manière constante. Donc, la formule c’est le business est un actif qui est revendable qui vaut quelque chose qui est valorisable dès lors qu’on a une organisation qui multiplie l’impact des ventes.

Philippe Bonnet: C’est brillant. J’aurais pas fait mieux.

Valoriser un solo-business : possible ?

Antoine Martin: Bref point numĂ©ro un. Si je suis un entrepreneur qui fait du business mais que mon entreprise ne travaille pas sans moi, c’est pas valorisable ?

Philippe Bonnet: Quasiment pas.

Antoine Martin: Je suis un entrepreneur, j’ai un actif dès lors que mon business peut travailler sans moi. Ça nous pousse en fait Ă  faire une distinction qui est un peu provocatrice, on est dĂ©solĂ©s, mais on n’est pas dĂ©solĂ©s, un freelance, ce n’est pas un entrepreneur.

Philippe Bonnet: Un freelance n’est pas un entrepreneur, mĂŞme s’il a 10 personnes autour pour dĂ©velopper son business, c’est quelqu’un qui est solo- preneur, qui va faire qui va faire du chiffre d’affaires. Mais on ne peut pas considĂ©rer que ça soit un entrepreneur. La grande grande limite Ă  pouvoir l’imaginer, c’est qu’il y ait des automatisation par les systèmes qui va utiliser et qu’Ă  la fin, il puisse imaginer revendre son carnet de clients. Mais la rĂ©alitĂ©, c’est que c’est très difficilement revendable juste sur du carnet client, parce qu’une fois qu’on a rĂ©cupĂ©rĂ© les clients qu’est ce qu’on en fait puisqu’ en fait, tout le savoir est dans l’individu qui opère.

Le test du bus

Antoine Martin: Moi, j’aime bien le test du bus. Si tu rencontres un bus ton business il est mort. Mais au delĂ  de la blague, la rĂ©alitĂ©, c’est que c’est un peu ça quand mĂŞme. une entreprise dans laquelle il va y avoir une structure d’organisation et de dĂ©cision qui fait que l’entreprise peut continuer Ă  tourner, fait que l’entrepreneur a le luxe de pouvoir rencontrer un bus d’un peu trop près l’entreprise continuera toujours. Alors que c’est vrai que le freelance rencontre un bus d’un peu trop près, son rĂ´le consistant Ă  coordonner des indĂ©pendants, , lui n’Ă©tant plus lĂ , les indĂ©pendants n’ont plus de coordination. Il ne se passe plus rien. Le test du bus, il est assez dramatiquement efficace.

Un choix d’orientation important

Philippe Bonnet: Il y a un choix de l’individu qui opère son activitĂ© Ă©conomique. Certains vont vouloir ĂŞtre tout seul et ne dĂ©pendre de personne, ne ne pas avoir de salariĂ©s, rester Ă  une taille. « Small is Beautifull », et on a vu toi et moi, des gens qui y avaient 3M de chiffre d’affaires, 9M de chiffre, en Ă©tant seuls avec une demi douzaine de gens Ă  l’extĂ©rieur. Et on sait que ce business n’est pas vendable. Si on fait suffisamment de cash sur le cĂ´tĂ©, certains vont ĂŞtre très contents. Ils vont faire du patrimoine. Et voilĂ . Si d’autres, par ailleurs, qui ont 6, 20, 50 ou 90 salariĂ©s rĂ©sonnent de la mĂŞme façon, lĂ , il faut reprendre le point au dĂ©part, Ă  savoir Une Une fois qu’on a sorti l’entrepreneur, le business doit tenir debout. Si le business ne dĂ©pend que de l’entrepreneur, ça veut dire qu’il n’y a pas de business. Et donc il n’y pas pas de valeur rĂ©siduelle. Donc on reprend sur la formule: comment est ce qu’on fait pour avoir une organisation qui tienne la route d’un cĂ´tĂ© et avoir un système de vente qui soit performant de l’autre cĂ´tĂ©? C’est la combinaison de l’ensemble qui va crĂ©er ce que vaut le business et qui est une alternative au fait, dans d’autres cas, d’ĂŞtre tout seul et de faire du cash tout seul et de s’en mettre le plus possible dans les poches le plus vite possible et pour faire autre chose apres.

Valoriser son entreprise nécessite un Mindset particulier

Antoine Martin: Il y a un vrai Ă©lĂ©ment de mindset en fait, lĂ  dedans, parce que finalement on parle de valoriser sa boĂ®te, mais pour pouvoir valoriser sa boĂ®te, ça veut dire qu’il y a un premier Ă©lĂ©ment qui est qu’il faut conscientiser le fait qu’on a une boĂ®te Ă  valoriser. Si on veut vendre sa sociĂ©tĂ© Ă  quelqu’un, il faut avoir conscientisĂ© le fait que la personne qui va l’acheter aura besoin d’avoir une entreprise qui tourne sans nous. Si on veut pouvoir faire une exit Ă  un moment ça peut ĂŞtre le fait de monter une entreprise en se disant on va crĂ©er une entreprise qui vaut quelque chose pour pouvoir la revendre dans cinq ans. Mais les investisseurs ne mettront de l’argent dans l’entreprise que s’ils ont compris qu’on avait cette logique de valorisation dès le dĂ©but.

Philippe Bonnet: Ou en tous les cas, dès le moment ou il a ete dĂ©cidĂ© que ça devait ĂŞtre vendu et que ça soit achetable de l’autre cĂ´tĂ©.

Le facteur multiplicateur d’EBITDA

Antoine Martin: Ça nous amène Ă  notre deuxième point de rĂ©flexion qui est l’importance d’augmenter le facteur multiplicateur de lib bda. Alors tout ça, c’est du vocabulaire assez barbare, dĂ©solĂ© pour ça. Est ce qu’on peut le simplifier ?

Philippe Bonnet: En gros il y a trois Ă©tages Ă  la rĂ©munĂ©ration de l’entrepreneur. Il y a son salaire, c’est ce qui facture chaque mois et bon an, mal an, selon la structure juridique dans laquelle il est. Il y a le dividende qui va ĂŞtre le rĂ©sultat positif de l’activitĂ© de l’annĂ©e, certains considèrent que c’est un bonus, mais en fait, fondamentalement, c’est parce que l’ensemble de l’organisation du business a fonctionnĂ© de manière positive qu’il y a un dividende, donc c’est une logique qui est totalement diffĂ©rente. Et il va y avoir un troisième Ă©tage, c’est moment ou on va vendre son business. La vente du business, elle, va dĂ©pendre de plusieurs facteurs et on va avoir grosso modo huit Ă  10 techniques diffĂ©rentes pour pouvoir dĂ©terminer la valeur de l’entreprise. La plus courante, c’est de considĂ©rer que c’est l’excedent brut d’exploitation ou l’EBITDA donc ce qu’on va gagner avant les intĂ©rĂŞts, les taxes, la dĂ©prĂ©ciation et les amortissements, et c’est cet EBITDA qui va permettre, avec un facteur multiplicatif, de dĂ©terminer la valeur son business. Donc l’EBITDA, le rĂ©sultat sur lequel on va se caler et on va lui mettre un facteur Ă  fois trois fois cinq fois sept. Dans les sociĂ©tĂ©s les plus ambitieuses ou les plus recherchĂ©es les plus attractives pour les investisseurs, on va ĂŞtre Ă  fois 10 ou 11 quand il va y avoir des tailles critiques qui vont permettre d’avoir des vraies entreprises de taille moyenne. Jusqu’Ă  fois 30, 40 pour certaines entreprises qui sont Ă  très fort potentiel qu’on ait parlĂ© Ă  un moment de crypto, qu’on parle aujourd’hui d’intelligence artificielle ou autres. C’est lĂ  ou on arrive Ă  cette typologie de valorisation.

Quand on reste dans l’entreprise classique de monsieur tout le monde, que ce soit des restaurants, que ce soit des agences immobilières, que ce soit des des magasins, des artisans, etc. On va tourner avec des EBITDA qui vont ĂŞtre multipliĂ©s grosso modo entre trois et. Sept, sept huit pour rĂ©fĂ©rence, je crois qu’en 2023, le taux moyen Ă©tait Ă  5.7 avec certaines entreprises qui Ă©taient particulièrement valorisĂ©es, notamment au niveau de la formation.

Antoine Martin: Excuse, moi je t’interrompt, mais on a fait des vidĂ©os aussi sur le sujet de vendre sa boĂ®te et acheter sa boĂ®te et quels sont les risques qui les opportunitĂ©s, et notamment ces sujets de facteurs multiplicateurs de l’EBITDA sont des sujets qui sont traitĂ©s dans ces vidĂ©os. Donc, si le sujet vous intĂ©resse, vous savez quoi faire.

L’importance de structurer l’entreprise en actif

Antoine Martin: Ça nous amène Ă  notre troisième petit point de la vidĂ©o. Il n’y pas pas juste le sujet d’avoir un business qui travaille pour nous et qui gĂ©nère un dividende. Il n’y a pas juste le sujet du facteur multiplicateur. Il y a aussi le sujet de dire comment est ce qu’on crĂ©e de de la valeur finalement dans cette entreprise et comment on la structure, comment on l’organise pour avoir un actif.

Philippe Bonnet: Il faut comprendre que la formule actif dont tu dont tu parles, elle va s’appuyer sur est ce que j’ai quelque chose qui va ĂŞtre dĂ©sirable par quelqu’un qui voudrait m’acheter. Alors ça peut ĂŞtre des paten. Ça peut ĂŞtre des copyright. Ça peut ĂŞtre un savoir faire particulier sur une technologie, ça peut ĂŞtre du matĂ©riel spĂ©cifique. Une approche alternative, un business modèle qui soit unique dans l’environnement dans laquelle on se dĂ©place, etc. Alors, paradoxalement, le fait qu’on puisse mentionner l’ensemble de ces facteurs comme Ă©tant quelque chose qui va crĂ©er de l’actif’ pour pour l’entreprise. En fait, ça va , la plupart du temps, se retrouver dans le facteur multiplicateur.

C’est Ă  dire que c’est parce qu’on aura un business modèle qui sera particulièrement unique que le terme multiplicateur qui normalement sur ce type d’industrie et cette taille d’entreprise devrait quatre ou quatre demi, mais en fait, il va ĂŞtre payable cinq et demi ou six parce qu’il va devenir très dĂ©sirable pour des gens qui veulent rentrer sur ce marchĂ© ou ce pays ou avec ces techniques lĂ . Et donc lĂ , il y a une rĂ©flexion en amont Ă  avoir avec l’entrepreneur, sur qu’est ce qu’on va avoir intĂ©rĂŞt Ă  dĂ©velopper qui va permettre dans une logique ou on veut vendre notre boĂ®te de la dĂ©sirabilitĂ© vis Ă  vis des interlocuteurs avec lesquels on va, on va pouvoir avoir Ă  discuter .

Antoine Martin: il y a une logique qui, intĂ©ressante dans tout ça, c’est que on parle de levier. Je reviens sur le sujet premier de cette sĂ©rie de vidĂ©os, c’est comment on valorise son chiffre d’affaires et comment on valorise son entreprise en valorisant son chiffre d’affaires et dans la sĂ©rie le reste de la sĂ©rie vidĂ©o, on a parlĂ© des diffĂ©rents leviers d’un point de vue des ventes, Ă  savoir comment on augmente le nombre de prospects, comment on augmente le taux d’acquisition, comment on augmente le panier moyen, comment on augmente la rĂ©currence de ventes et tous ces sujets lĂ  viennent s’additionner les uns et les autres. Mais finalement, effectivement, quand on les reprend les uns avec les autres, indĂ©pendamment, Ă  valoriser l’entreprise. Par exemple, le sujet de la rĂ©currence des ventes valorise l’entreprise.

Philippe Bonnet: Mais carrĂ©ment, c’est vrai qu’Ă  deux entreprise identiques, entre pas de rĂ©currence ou de la rĂ©currence, la rĂ©alitĂ©, c’est qu’il y a soit un acheteur, soit pas d’acheteur mĂŞme. Si je prends un exemple, par exemple, d’une entreprise qui fait de l’info gĂ©rance, qui a 130 ou 140 clients, si elle n’a pas de contrat, elle n’existe pas, mĂŞme si ces entreprises sont clientes l’info gĂ©rant dont on parle depuis 20 ou 30 ans. Si elle vend du matĂ©riel de manière one shot, la valorisation de ce chiffre d’affaires est nulle par rapport Ă  celui qui va pouvoir l’acquĂ©rir. Donc, in fine, il va y avoir un peu de dĂ©sirabilitĂ© de se dire que oui, on peut faire etc. Mais la rĂ©alitĂ©, c’est qu’au moment, il va falloir faire le chèque en disant ok, merci. Au revoir. On est d’accord, voilĂ  le chèque. La nĂ©gociation aura Ă©tĂ© extrĂŞmement brutale. Et la rĂ©alitĂ© du montant sur sur le chèque, dès lors que l’entrepreneur ou le fonds qui va investir et est un peu pro, va ĂŞtre très dĂ©calĂ© par rapport Ă  ce qui aurait pu ĂŞtre fait en comparaison avec quelqu’un qui aurait structurĂ© un contrat et qui aurait dĂ©cidĂ© d’avoir des client rĂ©current de manière formelle, avec un cadre juridique avec des réévaluations de montant de manière pĂ©riodique de ce contrat, avec des possibilitĂ©s de faire des upsells, etc dessus.

Et encore une fois, tu as raison, c’est Ă  dire que ce n’est pas le chiffre d’affaires dont on a parlĂ© prĂ©cĂ©demment, ni mĂŞme le rĂ©sultat dont on a parlĂ© Ă©galement. Mais lĂ , c’est vraiment le facteur multiplicatif.

Si on considère que dans le secteur d’activitĂ© le facteur multiplicatif moyen est Ă  quatre et qu’on a un point discriminant dans la façon dont on a structurĂ© son business, qui permet de monter Ă  Ă  six. Ça veut simplement dire que son entreprise vaut 50 % plus cher Ă  rĂ©sultat strictement Ă©quivalent, sans rien faire plus 50. Et donc, en fait de conscientiser ce plus 50, et c’est un truc qui est colossal, c’est lĂ  ou en fait l’Ă©lĂ©ment entre vendre son entreprise ici maintenant ou la retravailler sur un an, deux ans, mais en fait, on arrive Ă  faire 200, 300% de changement.

Antoine Martin: Ça nous amène Ă  boucler la boucle. Finalement, on va se rĂ©pĂ©ter, mais un business qui est valorisĂ©, ça dĂ©pend d’une Ă©quation qui est simple: c’est l’organisation, non pas plus les ventes mais foi. Les ventes. On peut avoir les ventes qui montent. Si on n’a pas une organisation derrière, on n’aura que des ventes, ça ne vaudra pas grand chose.

On peut avoir une organisation. Si on n’a pas les ventes, on pourrait ĂŞtre très bien organisĂ©. Ça vaudra pas grand chose. Par contre, si on en a une organisation qui facilite des ventes et une structuration qui se fait en parallèle d’un peu plus d’organisation, un peu plus de ventes, un peu plus d’organisations, un peu plus de ventes, on a une valorisation qui se crĂ©e et, et ça permet de passer Ă  vraiment l’Ă©tape d’après.

Philippe Bonnet: Absolument.

Le test : comment je valorise ma boite ?

Antoine Martin: le test. Les gens qui nous Ă©coutent maintenant et qui se disent c’est bien joli tout ça, mais comment je commence?

Philippe Bonnet: C’est facile. Combien vaut ma boĂ®te? Alors on va rajouter une deuxième question quand mĂŞme Ă  la première, c’est qui a donnĂ© ce montant ? Je discutais cette semaine avec un restaurateur qui avait un montant et la rĂ©ponse Ă  la question  » qui a validĂ© le montant », En l’occurrence, c’Ă©tait l’agent immobilier. Pourquoi est ce que ce n’est pas l’expert comptable? Pourquoi est ce que ce n’est pas un spĂ©cialiste en fusion acquisition? Et donc, en fait, on peut avoir plusieurs valeurs Ă  sa boĂ®te. Quelle est la vraie valeur? La vraie valeur, c’est celle qui va ĂŞtre payĂ©e par quelqu’un. Et c’est pour ça qu’il est intĂ©ressant de savoir valider par qui parce que si celui qui valide est celui qui va ĂŞtre amplificateur de la valeur, ça fait mĂŞme beaucoup plus de sens que si on discute avec quelqu’un qui va tâcher de faire quelque chose de baso basique.

Antoine Martin: Ça me ramène Ă  un point que je mentionnais au dĂ©but, qui est qu’il y a un vrai Ă©lĂ©ment de mindset dans tout ça. Ton exemple du restaurateur qui Ă©value sa boĂ®te, sans savoir trop comment faire pourrait suggĂ©rer que c’est un restaurateur et pas un entrepreneur, alors que pour le coup des restaurateurs, on en connaĂ®t, des chefs Ă©toilĂ© on travaille avec eux, des restaurateurs Ă  diffĂ©rents niveaux on travaille avec eux. Et c’est vrai que ceux avec lesquels on travaille rĂ©flĂ©chissent comme des entrepreneurs qui structurent leurs Ă©quipes, qui structurent leur entreprise pour que ça vaille quelque chose et que clairement ça puisse tourner sans eux.

Les prochaines étapes pour les entreprises en croissance et scale ?

Antoine Martin: Le test Ă©tant posĂ©: combien vaut votre de boĂ®te? Quelles sont les prochaines Ă©tapes? qu’on soit en en phase d’amorçage du business ou en face de croissance? Et puis qu’on soit en face de scale et donc de structuration de l’entreprise, par quoi on commence.

Philippe Bonnet: RĂ©aliser que l’organisation il y a six axes, reprendre la rĂ©alitĂ© de la force de notre organisation par rapport Ă  ces six axes est est un vrai sujet. De la mĂŞme façon qu’il y a six axes du cĂ´tĂ© de l’organisation, on a six levier du cĂ´tĂ© des ventes, donc reprendre ce six par six Ă  mon avis, c’est le basico basique qu’on peut faire en tant qu’entrepreneur.

Et le premier sujet, ce n’est pas de se perdre dans la vision, c’est de bien s’assurer que son business, il a une rĂ©sistance dans son business modèle, qu’il est profitable sur lequel on va pouvoir amplifier, etc.

Antoine Martin: Donc ça, c’est pertinent quand on est aux premières Ă©tapes, en fait de dĂ©veloppement du business, c’est très pertinent quand on commence Ă  croĂ®tre et c’est des bases. Il faut se poser la question, quel que soit le niveau ou on est de toute manière. Quand on a une boĂ®te qui, pour le coup, est en phase de vraiment de dĂ©veloppement, de valorisation et de scale, il y a des manières un peu alternatives d’aller chercher beaucoup plus loin?

Philippe Bonnet: Il me semble que c’est de se dire quel est mon rĂ©el objectif Ă  quel Ă©chĂ©ance il est. Est ce que mon objectif c’est vraiment de faire le maximum de cash ou est ce que mon objectif c’est de revendre Ă  l’Ă©quipe ou est ce que mon objectif c’est de me mettre dans une disposition ou mon business va tourner rĂ©ellement sans moi et je mettre en revenu passif, ce qui arrive, il y en a qui dĂ©cident de faire ça pour pouvoir faire d’autres choses après et par rapport Ă  ces objectifs, en fait se dire comment est ce que je veux valoriser ma boĂ®te? dans le cas ou je veux vendre Ă  mon Ă©quipe, c’est comment est ce que je vais m’assurer qu’ils sont sur une pĂ©riode de cinq Ă  10 ans suivants dans un business modèle ou ils vont pouvoir reprendre la totalitĂ© du sujet et pouvoir payer le rachat de l’entreprise sur sur les profits. Si je veux vendre au taquet avec le maximum, c’est ce que je dois dĂ©velopper encore en interne, en externe, est ce que j’ai besoin d’avoir dĂ©veloppĂ© des process dĂ©posĂ© des marques pour pouvoir rajouter en fait Ă  ce facteur multiplicatif D’une façon ou d’une autre en fait. Sur la partie organisation c’est toujours les mĂŞme six axes et sur la partie vente, c’est toujours les six mĂŞmes leviers de l’optimisation des ventes.

Antoine Martin: Pour conclure booster son chiffre d’affaires, booster sa boĂ®te, valoriser sa boĂ®te. C’est une question de jouer avec les bons leviers. Regardez les autres vidĂ©os si le sujet vous intĂ©resse. Et puis c’est une question de rĂ©flĂ©chir. Et j’ai bien dit rĂ©flĂ©chir, anticiper, crĂ©er quelque chose d’un point de vue de la valorisation, ce qui veut dire les ventes d’un cĂ´tĂ©, mais aussi l’organisation de tout le reste.

Et puis, comme d’habitude, si on se pose la question de savoir comment on passe Ă  l’Ă©tape d’après et comment on met tout ça en place, eh bien, on prend contact avec les facilitateurs de croissance et les valorisateurs d’entreprises d’Impactified. Et puis nous, on vous retrouve dans la prochaine vidĂ©o.

Salut Philippe.

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