Bonjour Jérôme de Clarens ! Nous sommes curieux : d’où venez-vous exactement ?
Jérôme de Clarens : Je suis un life coach français basé à Hong Kong où je vis et travaille, et je viens d’une famille de sept frères et sœurs.
Arrivé à Hong Kong en 2013, j’y ai passé quelques années à travailler dans le secteur de l’alimentation et des boissons. J’ai passé dix ans dans cette industrie, en fait, et je suis également un ancien joueur de football professionnel – ce qui m’a finalement conduit à devenir un entraîneur personnel et un coach de vie.
C’est un parcours assez diversifié, mais c’est ce que je suis, et je pense que cela m’a donné de nombreux angles sur ce qu’est la vie, qu’il s’agisse de travail, d’adaptation culturelle, ou de passion et d’engagement.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir coach ?
Jérôme de Clarens : J’ai officiellement commencé à être coach le 7 juin 2020 et cela a absolument changé ma vie. Cela m’a donné un moyen d’être utile et de pousser les gens. Cela a également structuré toute ma vie personnelle et professionnelle de manière très positive.
Comme je l’ai déjà dit, mon parcours est très diversifié et m’a permis de vivre de nombreuses expériences qui ont changé ma vie.
Mon défi personnel a cependant toujours été de trouver des moyens d’utiliser cette expérience pour pousser d’autres personnes et les amener à leur niveau d’apres. Il s’avère qu’être coach de vie et coacher les gens est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour y parvenir.
Apprendre à coacher les gens m’a en quelque sorte appris beaucoup de choses sur moi-même, mais mieux encore, cela m’a donné un moyen de faire bouger les choses pour mes clients, et c’est vraiment la meilleure partie de ce que je fais.
Comment expliqueriez-vous votre travail de coach de vie ?
Jérôme de Clarens : Tout d’abord, chez Impactified, nous avons l’habitude de dire que notre travail ne consiste pas à “aider” les gens, mais à faire une différence dans leur vie, pour de vrai.
Cela va bien au-delà de l’aide et c’est beaucoup plus puissant pour eux. C’est aussi la meilleure façon de définir ce qu’est mon rôle de coach de vie.
Pour de vrai ! L’objectif principal du coaching de vie est de faire travailler les gens sur eux-mêmes. Nous cherchons à définir leurs objectifs personnels et leur vision, et nous cherchons à leur faire avoir l’impact qu’ils souhaitent dans la vie.
Parfois, l’impact est sur leur propre vie personnelle, parce que les choses ne fonctionnent pas comme ils le souhaitent, et parfois l’impact est sur d’autres personnes. Tout dépend de ce que les clients veulent, et pour être honnête, définir ce que les gens veulent atteindre est généralement le plus grand défi.
On dirait que le métier de coach de vie est une vocation pour vous, n’est-ce pas ?
Jérôme de Clarens : Le coaching de vie est une vocation pour moi, oui. Au risque de paraître égoïste, être capable de faire une réelle différence dans la vie de quelqu’un est un sentiment incroyable que je n’avais jamais connu avant d’être coach. C’est une source importante d’adrénaline, et je me sens plus heureux que jamais.
J’ai occupe plusieurs postes auparavant, mais en comparaison, le coaching est la seule chose qui crée une étincelle dans la vie des gens.
Il les structure, leur donne une vision, les incite à se fixer des objectifs et leur donne le coup de pied aux fesses dont ils ont besoin pour que tout se passe bien pour eux.
C’est incroyable, mais j’ai également découvert que le coaching a un impact sur les personnes qui entourent les personnes que je coache !
Que ce soit naif ou non, cela me donne l’occasion d’ajouter de la positivité et du bonheur au monde, que voulez-vous d’autre ?
Le pouvoir positif du coaching change tout simplement la vie. Quand on voit le nombre de personnes qui se plaignent de leur vie quotidienne, cela donne du pouvoir et cela change la vie de tout le monde – eux, et moi.
En général, avec quel type de “coachee” travaillez-vous ?
Jérôme de Clarens : Je coache généralement des personnes qui ont besoin d’un changement dans leur vie parce qu’elles ont trop de choses en tête.
Certains ne sont pas heureux au travail et sont dépassés par la vie, d’autres veulent se sentir en meilleure santé et comptent sur mon expérience d’entraîneur personnel pour changer les choses. D’autres encore veulent simplement que quelqu’un les pousse parce qu’ils ont l’impression de stagner sans pouvoir aller plus loin.
La chose qu’ils veulent immédiatement est un coup de pouce. D’une manière ou d’une autre, ils savent que quelque chose ne fonctionne pas et ils ont tellement tergiversé qu’il leur est difficile de prendre une décision par eux-mêmes.
Il est clair que mon rôle n’est pas de prendre une décision à leur place, mais de les aider à prendre une décision avec laquelle ils seront heureux de vivre.
Donc, pour moi, il y a aussi quelque chose qui est lié à la reconstruction de la confiance en soi et à la recréation d’une routine de bien-être pour trouver l’équilibre parfait entre la famille, le travail et la vie personnelle.
Ce qui est typique, c’est quand les gens disent “J’ai toujours voulu faire ceci ou cela…” mais qu’ils ne prennent jamais la décision de le faire.
Nous avons tous beaucoup de potentiel, il suffit de prendre la décision de faire bouger les choses pour nous-mêmes et, encore une fois, d’un petit coup de pouce pour y arriver.
Le coaching consiste-t-il à parler ?
Jérôme de Clarens : Certains coachs de vie se contentent de parler et de blablater pour “aider” leurs coachees – je ne pense pas que cela fonctionne du tout. Encore une fois, le but n’est pas d’aider mais de faire la différence, et vous ne pouvez pas vraiment faire cela avec du blabla.
En tant que coach de vie Impactified, j’utilise une variété de concepts et d’outils qui ont été conçus dans un but précis : structurer les pensées et les parcours personnels des gens. Cela donne à mes clients un cadre pour avancer dans leur vie.
Certains outils leur permettent de mettre des mots sur leurs sentiments, d’autres leur permettent de définir leur propre vision, très personnelle, et d’autres encore leur permettent de fixer des objectifs personnels et de suivre leurs progrès.
L’une des phrases que j’aime utiliser est “Apprenez à mieux vous connaître pour faire le meilleur choix pour votre vie”, mais encore une fois, le blabla ne vous y mènera pas – ce qui compte, c’est de disposer d’un cadre que les gens peuvent exploiter.
Cela prend-il du temps ?
Jérôme de Clarens : Oui. Bien sûr. On ne change pas une vie du jour au lendemain.
Il faut du temps pour structurer, programmer et atteindre ses propres objectifs, c’est pourquoi je suis généralement mes clients pendant au moins un an. La confiance que vous construisez au fil du temps a également son importance ; la précipitation n’apporte rien de bon.
Comment décririez-vous votre méthode de coaching de vie ?
Jérôme de Clarens : Les gens disent que je suis quelqu’un d’extrêmement positif et accessible, et je travaille avec les gens en utilisant ces principes tous les jours.
Je crois à la pensée positive, à la réflexion prospective et aux réalisations étape par étape, et j’essaie donc d’engager mes clients dans cette voie.
C’est très personnel, mais j’essaie aussi d’organiser mes séances de coaching de vie à l’extérieur, au milieu de la nature. Le pouvoir de la nature et des belles vues aide sans aucun doute, mais parfois la meilleure chose à faire est simplement de revenir à l’essentiel !
Steve Jobs avait l’habitude de faire cela chaque semaine et cela lui a permis de réussir dans le monde des affaires, pourquoi ne feriez-vous pas de même ?
Quelle est la particularité du métier de coach de vie à Hong Kong ?
Jérôme de Clarens : Être un coach de vie à Hong Kong et en Asie plus généralement est un défi parce que vivre dans cette partie du monde est un défi pour beaucoup de gens. Le style de vie est différent, avec beaucoup de pression liée au travail, car les loyers sont élevés et les gens doivent être performants pour survivre.
En clair, cela signifie que les gens – locaux et expatriés – doivent faire face à de nombreuses routines, et ils laissent très souvent ces routines prendre le dessus. Le burnout devient alors facile, et le besoin de réévaluer les priorités devient pressant. Le coaching devient un défi dans ce genre d’environnement parce que les gens deviennent très exigeants et parce que les enjeux sont importants pour eux.
Une dernière réflexion à partager ?
Jérôme de Clarens : Au bout du compte, la seule chose qui compte, c’est de travailler sur soi et d’oser construire sa vie de rêve, mais la plupart des gens ne le font jamais parce que penser que ce n’est pas de sa faute si les choses ne fonctionnent pas est plus facile que d’en prendre la responsabilité. La question est de savoir ce que vous perdez en ne le faisant pas pendant que vous avez une chance de faire bouger les choses
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