Y’a Pas de Vision dans ma Boite : ou Comment Gérer les Défis de la vision d’entreprise [Episode #8]

La vision d'entreprise joue un rôle crucial dans la motivation et l'engagement des équipes. Découvrez comment éviter la procrastination et inspirer vos collaborateurs. Le sujet vous intéresse ? Ça tombe bien, on a justement quelques astuces de MBA Accéléré à partager !

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Y'a Pas de Vision dans ma Boite : ou Comment Gérer les Défis de la vision d'entreprise [Episode #8] | Impactified

La vision d'entreprise est essentielle pour la motivation et la performance. Apprenez à définir une vision claire et engageante pour booster votre équipe. Découvrez nos astuces MBA Accéléré !

Dans cet épisode du MBA Accéléré, Antoine Martin et Sébastien Hidalgo explorent les défis liés à l’absence de vision d’entreprise et son impact sur la motivation et la procrastination. Ils discutent de l’importance d’une vision inspirante et proposent des solutions pratiques pour définir et maintenir une vision engageante. Exemples pratiques et conseils concrets sont au rendez-vous pour aider les entrepreneurs à surmonter ces obstacles.

Les points à retenir :

  • L’importance de la vision d’entreprise pour la motivation des équipes
  • Comment la procrastination affecte la performance
  • Stratégies pour définir une vision claire
  • Exemples de Google et Apple sur l’impact d’une vision d’entreprise forte
  • Solutions pratiques : ateliers, programmes de mentoring, outils

Les moments importants :

00:00:00 – Les problèmes de motivation et de vision dans les entreprises

00:02:23 – Les signes de la perte de motivation

00:04:39 – La procrastination et l’absence de vision

00:06:47 – L’importance de la vision dans une entreprise

00:11:11 Le test

00:13:51 – L’inspiration de la marque malgré la réputation de Steve Jobs

00:15:46 Les enjeux pour les entreprises qui demarrent

00:17:14 Les enjeux pour les entreprises qui scalent

Antoine Martin: On va parler d’un sujet qu’on voit pas mal avec les entreprises avec lesquelles on travaille, c’est les entrepreneurs qui disent “j’ai l’impression que j’ai un problème”, “j’ai un manque de vision dans ma boîte”, “les gens ils ne sont pas très engagés”, “ils ne sont pas très motivés”. “ils sont un peu à traîner la pâte pour venir au boulot” […]. Donc ça a vrai impact sur l’entreprise, le développement de l’entreprise, le chiffres d’affaires, l’ambiance, la culture, etc, etc, etc. Gros sujets dont on va parler avec Sébastien Hidalgo. Bonjour, Sébastien.

Sebastien Hidalgo: Bonjour.

Antoine Martin: et Sébastien Hidalgo, qui est donc coach d’affaires, valorisateur d’entreprises et facilitateur de croissance avec Impactified.
Donc trois gros points à discuter dans cette vidéo. Un, le manque de motivation et l’impact que ça a. Deux, les sujets de procrastination. Et puis, troisièmement, le fait de se dire finalement tout ça, ce n’est pas très inspirant. Donc, comment on fait pour passer à l’étape d’après? Et puis on va faire ça tout de suite.

Antoine Martin: Alors Sébastien le sujet des entreprises dans lesquelles il n’y a pas de vision d’entreprise c’est un gros sujet. Et en fait, on peut le prendre avec deux angles différents, un le fait de se dire que les entrepreneurs n’ont pas fait le boulot, donc ça crée des problèmes. Et deux, les gens dans l’entreprise n’ont pas vu arriver la vision à eux, et donc ça crée des problèmes aussi de leur côté.

Dans tous les cas, il y a un problème de motivation qui fluctue, les gens ne sont pas très motivés. Il y a un problème de procrastination, soit parce qu’en tant qu’entrepreneur on n’a pas fait la démarche et on se dit que ça peut venir après, soit les gens procrastinent parce qu’ils ne savent pas pourquoi ils sont là. Et puis la conséquence c’est que ce n’est pas inspirant et que finalement personne ne ne sait pourquoi il est là.

Sebastien Hidalgo: Le sujet de la vision, c’est essayer d’orienter l’entreprise vers une amélioration, vers une destination, et ce qu’on remarque dans les entreprises c’est que quand on n’a pas cette vision de l’étape d’après, on a une routine qui s’installe. Et donc, forcément, qui dit travail redondant dit que la motivation au sein des équipes et aussi la motivation de l’entrepreneur, aller en fluctuant. On ne sait pas dans quelle direction va l’entreprise, on se contente de la faire tourner, parfois même très bien, mais on ne va pas au delà de sa capacité et de son potentiel.

Antoine Martin: Quand tu dis l’étape d’après, c’est l’étape d’après à quelle quelle échéance ? C’est l’étape d’après demain, pourquoi est ce que je viens demain au boulot? C’est l’étape d’après dans trois mois, dans un an ? C’est l’étape d’après dans trois, cinq ans ? C’est quoi le time frame ?

Sebastien Hidalgo: Ça peut être plus rapide que ce qu’on croit. Ce n’est pas forcément une vision qui va être lointaine pour l’entreprise, mais ça peut être des éléments de décision qui vont venir là dès demain. Demain, j’ai une décision à prendre, si je ne sais pas dans quelle direction je vais, je peux très bien prendre une décision qui va dans le bon sens comme une decision qui va dans un le mauvais sens.

Antoine Martin: Si on prend les trois gros indicateurs, disons les trois gros révélateurs, le premier ca va être la motivation. On va pouvoir se rendre compte que les gens dans l’équipe ne ne sont pas motivés, et on va pouvoir se rendre compte que nous mêmes en tant qu’ entrepreneur, on est peut être plus motivé.

Sebastien Hidalgo: C’est ça. La motivation est un des éléments qui est le plus facile à identifier puisqu’on va se rendre compte qu’il va y avoir des petits écarts qui vont commencer à se présenter, y compris pour l’entrepreneur, c’est à dire que un matin, il va être un petit port retard, mais finalement, ce n’est pas très grave. Ça ne sera pas la fin du monde.

Ou des salariés aussi qui sont soit de plus en plus en retard, soit qui regardent la montre pour partir, ou on sent bien que c’est un travail qui devient alimentaire, qui devient routinier et on s’autorise de plus en plus de petits écarts comme ça, en disant finalement il n’y a pas de conséquence à court terme, en tout cas.

Antoine Martin: Jusqu’à ce qu’on arrive au deuxième sujet, qui est le révélateur de la procrastination, en fait.

Sebastien Hidalgo: C’est ça. A un moment, à force comme ça de de s’autoriser de prendre des libertés, finalement qu’on n’avait pas au départ parce que on sentait plutôt engagé dans l’entreprise. Souvent, surtout les entreprises jeunes y a une sorte d’euphorie , ou même quand vous êtes jeune embauché, il y a une certaine d’euphorie dans votre travail.

Des sujets que vous alliez prendre peut être 10 minutes de plus pour pouvoir concrétiser, répondre aux clients, faire la petite tâche en plus pour parfaire votre action petit à petit, c’est quelque chose que vous allez reporter au lendemain.

Pourquoi je vais prendre 10 minutes de plus ? Pourquoi je vais me mettre en retard sur ma fin de journée pour faire quelque chose que je pourrais faire demain matin. On commence à procrastiner aussi les sujets qui sont compliqués, les sujets qu’on trouve désagréables.

Au début, on se remonte les manches et puis quand il y a cette lassitude qui se forme les sujets qui qu’on trouve pénibles, eh bien, on va plus facilement aller reporter au lendemain, puis au lendemain jusqu’à parfois soit attendre d’être au pied du mur pour les faire, soit ne pas du tout les faire parce que ça ne se voit pas. En tout cas, ça ne voit pas à court terme.

Antoine Martin: La réalité aussi, c’est que de ce de ce qu’on voit à nous avec avec les entrepreneurs et les dirigeants et les équipes avec lesquelles on travaille, c’est que le sujet de la procrastination, c’est un sujet à double tranchant. Quand il n’y a pas de vision, les gens procrastinent, ils ne savent pas trop pourquoi ils sont là donc pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut faire demain? Mais la réalité, c’est que souvent il n’y pas pas de vision aussi parce que deuxième face tranchante de la lame, c’est qu’on a nous mêmes procrastine,. , on ne s’est pas impose le fait d’aller chercher cette vision dont tout le monde a besoin. On a par exemple commencé une entreprise sur le fait de dire je suis un super mécano, suis un super plombier, je suis un super ingénieur et je sais créer une intelligence artificielle. Ok. Mais j’ai oublié de me poser la question de dire ou est ce que je veux être dans trois ans ou est ce que je veux être dans cinq ans. Comment je vais avoir grossi?

Et donc petit à petit, on s’est laissé envahir par notre quotidien. On a oublié de se poser des objectifs un peu gros, et comme on a commencé à procrastiner, les gens avec lesquels on travaille n’ont pas cette vision et eux mêmes se mettent à procrastiner.

Sebastien Hidalgo: Et je dirais, il y a même il y a même ce côté que définir une vision, c’est un travail qui peut paraître, quand on se lance comme ça et qu’on a l’impression que notre propre talent, va suffire, ça peut être un travail qui peut paraître pénible. Et c’est à dire que même quand on se dit, allez, il faut que j’ai une vision pour pour re booster les troupes ou re booster personnellement quand on est seul au départ, fait de se mettre devant sa feuille blanche et de se dire ok, il faut que je finisse ma vision, déjà le départ, il est pénible, il est flou. On ne sait pas trop ce qu’on va écrire. On ne sait pas trop par quel bout le prendre. Et donc, en très peu de temps, on se retrouve à se persuader soi-meme que ca sert à rien et donc à le mettre de côté pour continuer de remettre la tête dans son guidon et continuer d’avancer.

Antoine Martin: Oui. Et ça nous amène au troisième point, finalement, qui est le fait de dire que le travail des uns et des autres devient totalement inintéressant et ennuyeux. L’un des indicateurs, on y reviendra après, mais nous, on entend souvent des gens qui disaient vous êtes les mecs, mais une vision, c’est pas ça qui paye les factures en fait. Et la réalité, c’est que si !

Sebastien Hidalgo: C’est quelque chose qui va être fondamental. Si on veut que l’entreprise continue de tourner, ça va être dans ces moments ou on en a marre de ce qu’on fait que la vision va prendre tout son rôle . Plutôt que de laisser son entreprise gentiment dépérir , c’est la vision qui va permettre de continuer d’avancer. C’est un peu comme si vous courriez un marathon et qu’à un moment, quand vous commencez à avoir mal aux jambes, vous vous poser la question. Mais pourquoi je fais ça?

Pourquoi je m’inflige ça finalement? Et en fait, c’est justement la raison fondamentale qui vous a poussé à la base à vous inscrire, qui va vous permettre de faire les kilomètres qui restent. Si dès qu’il y a une situation d’inconfort, vous vous dites pourquoi je fais ça et que vous n’avez pas de réponse à cette question là, vous allez vous arrêter au prochain ravitaillement pour boire un coup et vous reposer. C’est la même chose dans une entreprise, c’est à dire que finalement, une entreprise, c’est quelque chose qui est sur du long terme. C’est une sorte de marathon en soi. Et donc, si on n’a pas une vision fondamentale sur la raison pour laquelle on se lance en ce marathon là, le but à atteindre et qui doit être lointain, à la première difficulté on s’arrête net. C’est le fait d’avoir une vision comme ça sur sur qu’est ce que je veux faire de mon entreprise qui va me permettre de continuer d’avancer même quand je rencontrerai des difficultés avec l’entreprise dans son état actuel.

Antoine Martin: Tu te souviens qu’on avait vu ça avec une entreprise dans la finance? Le patron de de cette entreprise était venu nous voir en disant j’ai besoin de re booster mes équipes, ça ne va pas là, ça ne va pas, et j’ai besoin de lire cadrer sur la vision. Et quand on lui avait dit mais c’est quoi la vision et combien de temps tu nous donne pour le faire? Il a dit “oh, 45 minutes pendant qu’on déjeune, c’est bien, puis la vision, c’est pas compliqué. Il faut faire du cash. Il faut faire du cash.”

Et ce monsieur là, il n’avait pas compris que c’était peut être l’une de ses visions à lui, mais qui ne pouvait pas rassembler les gens autour de lui, juste dans le fait de dire qu’il fallait faire du cash, il fallait faire du cash. Alors. C’est peut être faux si il paye les gens à la commission et que les gens sont uniquement là pour gagner de l’argent. Mais la réalité, c’est que demain, ils peuvent aller dans la banque d’en face et gagner toujours plus. Donc ce n’est pas ça qui va les fidéliser et les faire rester dans l’entreprise. Le sujet va être pourquoi est ce qu’on a besoin de travailler dans cette entreprise? Pourquoi est ce qu’on veut faire partie de cette entreprise? Ce ce qui m’amène au point d’après qui est de dire que le sujet, il est d’inspirer les gens parce que la vision va se ressentir dans le pitch.

Sebastien Hidalgo: C’est ça, il y a un adage que j’aime bien, c’est à dire, l’équipe est à l’image de son manager. Et donc , si le chef d’équipe, sa seule vision, c’est justement faire plus de cash, les salariés vont avoir la même vision, sauf que, forcément à un moment, moi, je suis salarié dans cette boîte au début, je dis ok, il faut faire plus d’argent. Puis je me dis ok, mais faire plus d’argent. Pourquoi pour le boss ou pour moi ou pour qui c’est ça? Et au final, il ne faut pas être surpris si ces salariés là ils vont dans l’entreprise d’à côté qui propose la même chose, mais en étant un peu mieux payés.

Le sujet de la marque employeur

Antoine Martin: Il y a aussi un parallèle très intéressant là dessus avec le sujet de la marque employeur, parce que , on crée facilement des produits et des services et on crée une histoire autour de ça, une marque en se disant qu’il faut que la marque parle au prospect et aux clients. Mais la réalité, c’est que la vision, c’est un élément fondamental de la marque employeur qui est la marque qu’on va mettre en face des gens qu’on recrute.

Sebastien Hidalgo: Qu’on recrute et aussi des salariés qu’on conserve. Que forcément, c’est ce que je disais tout à l’heure avec le salarié qui partirait au plus offrant, c’est aussi le fait que son entreprise ne répond pas à tous ses besoins et le seul critère qui va être pris en compte. Là, ça va être le chiffre en bas de la fiche de paye.

Une vision qui inspire le dirigeant, c’est à dire qui lui donne lui, l’énergie, d’emmener son équipe chaque matin, parce que il faut qu’il aille à l’entreprise, il faut qui fasse vivre cette vision, c’est aussi ça qui va avoir exactement le même effet pour les salariés. Ils ont connaissance de la vision, ils partagent la vision, ils ont envie de s’engager dans cette direction là, ça va aussi inspirer chacun des salariés qui va se dire ok, je fais ce métier là, quel que soit le métier au sein de l’entreprise, mais je le fais pour quelque chose de plus grand et ce qui fait que une vision elle emmène toute l’entreprise, elle emmène toute l’équipe.

Antoine Martin: À commencer par les commerciaux. Si on veut parler de business à commencer par les RH, si on veut parler de recrutement, à commencer par les financiers, si on veut parler de la gestion financière, à chacun des rôles clés, il va y avoir une partie de la vision qui va être pertinente pour les gens qui sont assis dans le bon fauteuil et dans le fauteuil le plus stratégique ou le plus opérationnel.

Le test

Antoine Martin: Si on passe à l’étape d’après, tu sais que dans ces petites vidéos du MBA Accéléré, on aime bien donner un test qui est actionnable pour que les gens qui nous regardent puissent se dire ok, c’est bien beau tout ça mais qu’est ce que j’en fais ? Le test, c’est quoi? Comment est ce que je me rends compte finalement que il n’y pas pas de vision dans ma boîte?

Sebastien Hidalgo: Alors comment se rendre compte qu’il n’y a pas de vision dans la boîte? Donc déjà, ça peut se traduire par un manque de motivation, des petits écarts qui, petit à petit, apparaissent, que ce soit de la part des salariés ou parfois même du dirigeant, c’est à dire que le dirigeant qui va le matin va malgré lui, prendre un peu plus de temps pour se préparer et arriver pas forcément avec des heures de retard, mais au lieu d’arriver à huit h chaque matin, il arrive à huit h quart quand au début il arrive peut être à sept h et demie.

Il peut y avoir aussi, et ça on le voit chez les salariés, on parlait tout à l’heure d’engagement, mais finalement un salarié qui est bien dans sa boîte, qui est engagé, qui est inspiré par ce qu’il fait en fait, il en parle. Il en parle autour de lui, il parle de son métier aux autres. Il y a cet essence, cet échange qui se crée. On disait tout à l’heure que finalement, chacun va apporter sa pierre à l’édifice de la vision, mais chacun va avoir conscience de la vision dans sa globalité, justement quand on est engagé dans ce qu’on fait, eh bien, on veut parler de sa pierre à l’édifice, on veut expliquer aux autres membres de l’équipe, regarde moi, j’ai fait ça et ça va te permettre toi pour aller dans la bonne direction, de continuer sur telle et telle étape. Et finalement, on va lustrer peu tous ces engrenages.

Antoine Martin: Donc, ça veut dire qu’il y a un enjeu ici qui est à souligner dans le fait de dire qu’il faut écouter la manière dont les dans les employés, dont les collaborateurs, dont les dirigeants de l’entreprise parlent de l’entreprise, d’une part, parce que dans leur langage, dans le phrasé, mais aussi dans le langage corporel, est ce qu’ils lèvent les yeux, est-ce qu’ils soupirent est ce qu’ils disent “non, non, me demande pas de parler de la boîte j’ai pas envie”, dans leur comportement est-ce qu’ils envoient, est-ce qu’ils font passer le bon message.

Sebastien Hidalgo: Est ce qu’ils sont fiers de travailler pour cette entreprise ? Par exemple, on parlait de marque employeur – les marques elles ont des tenues à l’image de leur marque qui sont données aux salariés, et si les salariés sont fiers de porter cette tenue, y compris à l’extérieur de l’entreprise, ça peut montrer aussi que quelque part, le salarié a un vrai sentiment d’appartenance à ce groupe et est content de le montrer autour de lui.

Antoine Martin: Il y a un bon exemple de ça si on veut illustrer, c’est Google . Les gens qui sont un peu dans l’IT dans le côté web, ont tous à un moment dit “si je pouvais travailler chez Google” mais les gens n’ont pas chez Google pour être payés, ils veulent aller chez Google parce qu’ils veulent faire partie de la dynamique Google, et la vision de Google ca a toujours été de dire on est là pour organiser l’information, pour la rendre disponible à tous.

Sebastien Hidalgo: Oui, effectivement, il y a, il y a Google. Il y a aussi Apple qui a inspiré beaucoup aussi de développeurs, même si, et c’est ça qui est assez amusant, c’est que finalement, on peut voir que Steve job avait quand même une une réputation de tyran d’un point de vue management. Et pourtant, ça n’empêche pas justement les gens de rester inspirés par la marque et plus par son dirigeant. Il a réussi à construire quelque chose, une vision de la marque qui continue d’inspirer aujourd’hui à la fois les salariés comme les clients.

Sebastien Hidalgo: Un autre élément, aussi qui peut permettre de s’en rendre compte, c’est la facilité qu’on a à prendre des décisions. Quand on a une vision claire de vers quoi on veut aller certaines décisions vont être limpides. Forcément on sait tout de suite ça, ça va de la bonne dans la bonne direction ça, ça va pas dans la bonne direction. Quand, à chaque fois qu’on a une décision importante à prendre on est plus tenté de se dire écoute, on va essayer un peu les deux ou ou je fais ce choix là, mais sans forcément occulter le deuxième choix. Là, c’est clairement qu’on a un problème quelque part. On ne sait pas dans quel sens s’orienter, on est un peu perdu sur dans quel sens on veut faire évoluer l’entreprise.

Antoine Martin: C’est un très bon point. voudrais juste revenir sur le sujet des exemples Google et Apple parce que les gens qui nous regardent sont pas nécessairement les fondateurs d’entreprises de la taille de Google ou d’Apple. Il y a un vrai enjeu à dire que le sujet de la vision, il est pertinent pour toutes les boîtes. Y a pas pas de vision dans ma boîte, c’est un problème quand on est une petite boîte, c’est un problème quand on démarre qu’on est tout seul quand ne sait pas ou on veut aller parce que comme tu viens de le dire très justement, on ne peut pas décider de ce qu’il y a à faire demain. C’est un problème quand on a une boîte de 10 personnes, parce que quand on a 10 personnes dans une entreprise, c’est un stade assez fatidique parce que c’est là qu’il faut commencer à structurer les équipes parce que tout seul on ne peut plus y arriver. Et structurer des équipes sans avoir de vision, ce n’est pas possible.

Et puis c’est pertinent quand on a 50 personnes que le patron ne peut plus peu plus connaître tout le monde par son prénom et qu’on l’a vu, le staff dit s’il y avait une vision, elle n’est pas arrivée jusqu’à nous. C’est encore plus pertinent quand il y a des zones géographiques différentes, des sites différents, etc, etc.

Les enjeux pour les entreprises qui demarrent

Antoine Martin: Ma question suivante, c’est. Par quoi est ce qu’on commence? C’est quoi la next step? Tu sais qu’on fait toujours une dissociation entre les entreprises qui sont en démarrage amorçage et les entreprises qui sont déjà là qui sont en phase de scale par quoi on commence. Petite entreprise.

Sebastien Hidalgo: Alors petite entreprise, en gros, à quoi on veut arriver? Si on est solopreneur et qu’on travaille seul, la vision va être personnelle et va permettre de s’auto motiver, par contre, s’il a une entreprise qui commence à avoir des équipes, ça va être aussi de réunir les salariés et puis leur proposer à eux “ok, pour vous quelle est notre vision? Par quoi on veut aller?” Si on veut engager les gens, il vaut mieux les engager dans ces décisions là puisque derrière ils seront d’autant plus…

Antoine Martin: réactifs.

Sebastien Hidalgo: Réactifs et engagés dans la direction qui est prise si elle vient d’eux, au vu de ce que propose l’entreprise, au vu de de ses valeurs et puis de leur propre valeur à eux. Voilà vers quoi ils veulent aller donc, organiser un petit atelier, un workshop avec ses salariés, peut être un bon moyen de définir une vision commune. Et ça peut être aussi intéressant dans le sens ou quand vous allez avoir un des salariés qui décroche un peu avoir ce sujet commun pour justement soit le motiver, soit lui rappeler, dire non, mais rapelle, toi, ce qu’on a dit nous on veut aller vers cet idéal commun, c’est aussi un moyen booster individuellement les équipes.

Les enjeux pour les entreprises qui scalent

Sebastien Hidalgo: Après quand on est une entreprise qui est encore un cran au dessus ou on commence à avoir des actionnaires, en tout cas des parties prenantes qui peuvent avoir un impact sur ces décisions là, là il faut se poser la question de qu’est ce qu’ils attendent de l’entreprise? Qu’est ce qu’ils en attendent? Quelle est leur leur vision à moyen long terme ? Est ce que l’objectif c’est de revendre cette entreprise ? Est ce que c’est de la faire perdurer? Est ce que c’est d’en faire le prochain Google dans votre domaine? En fonction des objectifs moyen à long terme des actionnaires des propriétaires de l’entreprise la vision il faut qu’elle ait du sens, et il faut qu’elle ait du sens pour tout le monde sinon, comme j’ai tout à l’heure, on risquerait d’avoir des salariés qui se désengagent de la vision de l’entreprise.

Antoine Martin: Si on résume, ça veut dire qu’il n’y a pas de vision dans ma boîte, ça génère un problème de motivation. Ça génère un problème de procrastination. Ça génère un problème d’inspiration. Ça c’est le côté généré et impact. Mais il n’y a pas de vision dans ma boîte, ca peut aussi être parce que je ne me suis pas motivé en tant d’entrepreneur parce que je pro crastine parce que je repousse parce que je ne suis pas inspirant. Parce que je pars du principe que la vision c’est pas ça qui va payer les factures. Mais la réalité, c’est qu’une boîte sans vision, c’est une boîte qui va à défaut d’aller quelque part, probablement dans un mur.

Si on a besoin de résoudre le problème, il y a des solutions. Il y a des outils qu’on utilise nous au quotidien qui vont permettre aux gens de pouvoir réfléchir a ce qu’ils veulent faire avec leurs boîtes, avec eux mêmes. À quel est l’ADN qu’ils vont vouloir créer? Quelle est l’histoire qu’ils vont vouloir créer? Comment ils vont vouloir et pouvoir former leurs équipes? Ça peut se faire sous forme d’ateliers, on en a parlé, et puis élément assez important, ça peut aussi être le fait de créer des programmes de mentorship de mentoring dans les dans les entreprises pour aussi bien créer des connexions entre ceux qui sont déjà convaincus et ceux qui ont besoin d’apprendre, ou bien se reposer sur des gens qui viennent de l’extérieur comme toi,
et qui vont pouvoir être là pour tenir la main, taper sur l’épaule, bousculer une fois de temps en temps les gens qui sont dans une phase de doute , y a pas mal de choses à faire.

Sebastien Hidalgo: Les solutions elles existent. La plus grosse difficulté, en fait, c’est plutôt pour le dirigeant de se rendre compte qu’il manque d’une vision. Ce que je constate dans les entreprise, c’est que souvent ils sont sur un plat de fonds de verre, ils ont l’impression qu’ils ne pourront pas aller au delà de ce sujet là. Et pourtant, quand on leur reparle du sujet de la vision, ils ont tendance à dire mais ça, comme tu disais ça, ça ne paye pas les factures. Donc, en fait, j’ai une solution qui est est la sous le coude, mais soit, j’y crois pas, soit je ne m’en sens pas capable, je ne me sens pas forcément inspirant. Moi je suis, je suis peut être très bon dans mon métier, mais de là à dire que je vais être le leader de demain. Il y a peut être un monde.
Antoine Martin: Pour conclure, il n’y pas pas de vision dans ma boîte, c’est embêtant, mais ce n’est pas une fatalité. Ça se travaille, ça s’arrange, ça se communique, ça se transforme en quelque chose d’inspirant, de motivant, de guidant pour soi même en tant d’entrepreneur et pour les équipes.
Et puis, comme d’habitude, si vous avez besoin de creuser le sujet et de transformer cet inconfort en actions et en force, en valeur, eh bien, vous prenez contact avec les valorisateurs d’entreprises et les facilitateurs de croissance Impactified, et nous on vous retrouve dans la prochaine vidéo. Salut Seb.

Sebastien Hidalgo: Salut.

Antoine Martin: If you found this video useful and to your liking, then remember to leave at least, at least a like and a little comment below. And then while you’re at it, take the opportunity to watch the other videos of the channel for more and more tips to scale your business and do better and better. And then I’ll see you in the next one.

9. Où puis-je acquérir de nouvelles compétences sur le sujet abordé dans cet épisode ?

Pour approfondir votre compréhension du sujet traité dans cet épisode et découvrir des stratégies concrètes pour scaler votre entreprise, vous pouvez écouter d’autres épisodes du podcast MBA Accéléré. Nous y abordons des thèmes clés liés à la croissance d’entreprise, la gestion d’équipes, et la scalabilité !

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