Vous rencontrez des difficultés pour acheter ou vendre une entreprise ? Il existe des étapes cruciales et des obstacles classiques à surmonter ! Le sujet vous intéresse ? Ça tombe bien, on a justement quelques astuces de MBA Accéléré à partager !
Découvrez les stratégies essentielles pour acheter et vendre une entreprise avec succès. Apprenez pourquoi la due diligence et le choix des bons interlocuteurs sont cruciaux pour éviter des complications et garantir une transaction réussie. Ne manquez pas ces conseils précieux pour entrepreneurs.
Bienvenue sur un nouvel épisode du MBA Accéléré avec Antoine Martin et Philippe Bonnet. Au menu du jour : acheter et vendre une entreprise. Les entrepreneurs rencontrent souvent des difficultés lorsqu’ils veulent acheter ou vendre une entreprise.
Ils peuvent ne pas réussir à trouver des acheteurs ou des vendeurs adéquats, et souvent ils ne comprennent pas les complexités et les risques associés au processus. L’importance de la due diligence est souvent sous-estimée, ce qui peut conduire à des surprises désagréables et des pertes financières. De plus, choisir les bons interlocuteurs est crucial pour garantir que la transaction se fasse avec des personnes de confiance, réduisant ainsi les risques de complications futures. Ignorer ces aspects peut entraîner des échecs dans les transactions, des pertes financières significatives et des conflits juridiques.
*Les chapitres :*
00:00:00 – Acheter et vendre des entreprises
00:02:41 – Évaluation de la valeur de l’entreprise
00:01:19 Acheter et vendre une entreprise, quel contexte general ?
00:03:23 Qu’est-ce qu’une entreprise attractive ?
00:05:37 – Vente d’entreprise: Statistiques
00:07:39 Les zones de risque et la due diligence
00:08:17 – Signature d’un document de non-divulgation (NDA)
00:09:11 Le risque de l’exclusivite
00:10:15 La due diligence en elle meme
00:11:17 – Le métier de M&A, fusion acquisition
00:11:34 Le probleme des societes « boites noires »
00:14:10 Choisir les bons interlocuteurs
00:22:44 Acheter ou vendre une entreprise, quel test pour verifier l’opportunite ?
00:23:17 Les enjeux principaux pour vendre une entreprise
00:24:02 Les enjeux principaux pour acheter une entreprise
Antoine Martin : Alors aujourd’hui nouvelle vidéo, on va parler d’acheter et vendre des entreprises parce que c’est un thème qui est plutôt difficile. On voit des tendances dans lesquelles les entreprises, les entrepreneurs veulent acheter des boîtes, mais n’y arrivent pas ou veulent vendre leurs boîtes, mais ils n’y arrivent pas non plus.
Donc on va pouvoir parler de ça. Avec Philippe bonnet. Bonjour Philippe. Bonjour Antoine
Philippe bonnet, qui est cofondateur d’ Impactified et Valorisateur d’entreprise. Dans cette vidéo, on va pouvoir parler de trois choses un. Quel est le contexte général qu’il faut garder à l’esprit quand on veut acheter ou vendre une boîte?
De quelle est l’importance de la due diligence? C’est à dire comment est ce qu’on va aller chercher quels peuvent être les risques associés à un projet d’achat ou de vente selon la perspective qu’on va prendre. Et puis, troisièmement, Acheter ou vendre comment est ce qu’on parle? Comment est ce qu’on s’assure de parler avec le bon interlocuteur?
Parce qu’au final, acheter ou vendre une boîte, c’est comme acheter ou vendre un produit. Il s’agit de le vendre à la bonne personne, sinon on va droit dans un mur. Et donc on commence. Maintenant.
Alors Philippe, le contexte général par quoi est ce qu’on commence sur notre discussion? Acheter, vendre quelles sont les risques? Quelles sont les opportunités?
Philippe Bonnet: Je pense que la première façon de voir le sujet de manière globale, c’est que l’activité de acheter au vent en une société, c’est quelque chose qui est assez récent dans la standardisation et que dans la façon dont ça se fait aujourd’hui, si vous voulez soit acheter, soit vendre, vous avez huit chances sur 10 de vous retrouver avec quelqu’un en face de vous qui va être conseillé et qui va vous emmener dans un process qui nécessite d’avoir été anticipé parce que sinon, les surprises peuvent être compliquées, voire longues, voire douloureuses. Voilà donc il faut bien avoir ça en tête, c’est qu’aujourd’hui acheter ou vendre, c’est un process. Alors les chiffres qu’on peut partager la tel quel sont les chiffres qui datent du premier semestre 2023, qui, même si la vidéo, vieillit un peu, vont donner quand même un certain nombre de références basées sur un peu plus de 300 cabinets qui ont répondu sur des sociétés qui sont vendues entre 1 000 000 et 200 000 000. On a 45% des sociétés qui sont vendues qui font moins de 2 000 000 et demi. La réalité, c’est que celles qui performent le mieux ces derniers temps, c’est celles qui sont entre deux et 10 000 000. Voilà donc si vous avez la possibilité d’attendre parce que votre société, elle va atteindre les 3 000 000, vous y avez un intérêt. Il y a plus d’at activités pour l’acheteur ou pour le conseil.
Antoine Martin, business coach lisbon: Quand tu dis votre société fait deux ou 3 000 000, on parle de chiffres d’affaires. On parle de valorisation? Quand
Philippe Bonnet: on parle de valeur, on parle de valeur non pas de chiffres d’affaires, mais de la valeur de l’entreprise.
Donc, le contexte qui est exposé entre un et 200 000 000, c’est bien un à 200 000 000 de valeurs d’entreprise et non pas de chiffres d’affaires de l’entreprise. Voilà rapidement brosser ce qu’il faut voir, c’est qu’on a des industries qui sont plus ou moins attractives. On a des entreprises qui sont peu attractives, comme la construction ou l’automobile.
Et il y en a d’autres qui sont très tendances en ce moment sur le développement de logiciels, la formation, le e-commerce.
Philippe Bonnet: Voilà alors qu’est ce qu’on appelle attractif ou pas attractif? Donc, il y a le fait qu’il y ait un intérêt à acheter. Et comment ça se traduit? Alors ça se traduit de la manière suivante, c’est que dans la dizaine de techniques qui peuvent être utilisées pour déterminer combien vaut une entreprise, la principale méthode pour y arriver c’est la méthode qui consiste à prendre l’EBITDA de l’entreprise, à savoir le bénéfice avant impôt, taxes, dépréciation et amortissement, de prendre ce montant et de multiplier par un facteur multiplicatif. Ce facteur, en gros, il est entre quatre et 11 selon l’industrie dont on va parler. Et c’est comme ça qu’on mesure, l’attractivité dans laquelle on est. Ce qu’il faut voir, c’est que sur 2023, on était une moyenne de 5.3 qui est une moyenne qui baisse doucement depuis depuis deux ou trois ans. Sur 10 ans, c’est à peu près constant plutôt dans la partie basse.
Antoine Martin: Donc exemple, je suis coiffeur. J’ai une entreprise qui fait 100 zéro de profit avant impôt à la fin de l’année. On va multiplier ses 100.000 euros de profit par quatre ou cinq. Et on va pouvoir estimer que la société vaut 400 à 500.000 euros.
Par contre, le sujet étant spécifique à un secteur ou à un autre, je suppose que si on prend quelque chose qui va être lié à des logiciels et à de la tech, mettons cette fois ci notre profit avant impôt va être d’un million, on va peut être pas le multiplier par quatre, mais on va peut être le multiplier par huit auquel cas notre entreprise va valoir 8 millions à la revente et peut être même que la capacité du business, à avoir un chiffre d’affaires qui va être récurrent avec des clients qui reviennent tous les mois, va permettre d’augmenter encore ce facteur multiplicateur. C’est exactement ça
Philippe Bonnet: avec effectivement des taux qui peuvent descendre jusqu’à trois quand on parle de sociétés qui sont dans de l’import, export. On est aux alentours de cinq, six sur des activités qui sont plutôt moyennes, service aux entreprises, etc. Et il y a des secteurs qui sont extrêmement attractifs et qui vont pousser au dessus de 8 vers 9 ou 10 avec comme on l’évoquait tout à l’heure de la formation ou des choses très pointues avec des récurrence qui sont fortes et des bonus particuliers quand on a des éléments tangible à l’intérieur de l’entreprise, comme par exemple la propriété intellectuelle ou des choses comme ça.
Antoine Martin: […] qui se valorisent en plus de potentiellement la récurrence du business, etc, etc. Exactement. Donc tout ça, ça nous donne un contexte un peu général sur une centaine d’entrepreneurs qui vont vouloir acheter une boîte, est ce qu’on a des chiffres qui nous disent combien vont y arriver et/ou sur une centaine d’entreprises qui veulent être, qui ont besoin de se vendre est ce qu’on sait combien vont y arriver de la même manière?
Philippe Bonnet: Donc oui, on a des chiffres,ce sont des chiffres qui viennent de la bpi avec un échantillon qui était assez intéressant parce que, bon, il était, il était fait avec 200 ou 300 entrepreneurs, également. Globalement sur 100 entrepreneurs qui ont imaginé vendre leur société, il y en a les deux tiers qui sont passés à l’acte. Et sur ces deux tiers, en fait, il va y en avoir qu’un tiers qui va réussir à faire l’opération. Le reste, ça va être soit du "j’ai pas le temps", "j’ai pas l’énergie", "j’ai pas les fond" et qui vont se déposer.
Ceux qui auront explosé en vol pendant la négo, là et effectivement, ça va être un autre tiers avec des facteurs d’abandon qui vont être principalement de deux types. Un, c’est la négociation autour du prix qui va être le principal facteur, lui même, représentant un tiers de ce tiers.
Le deuxième gros facteur, ça va être la séance de "due diligence", donc en fait, l’analyse des documents, qui va faire apparaître des incompatibilités entre ce qui a été promis dans un, une première partie de la discussion entre le possible acquéreur et le vendeur et que cette incompatibilité va rendre le deal pas possible.
Souvent, ce qui va se passer, c’est que les éléments dont on parle vont revenir sur des à médiation prix. On va vouloir baisser le prix, et rebaisser le prix, re-rebaisser le prix. Donc, même si le prix en lui même n’est pas un sujet au départ. En fait, il le devient.
Antoine Martin: Ça va nous amener à notre deuxième point.
Finalement, on avait parlé de trois points – un, le contexte général. Deuxièmement, les zones de risque et de la du diligence. Et troisièmement, l’interlocuteur. Donc, point numéro deux, la du diligence. Qu’est ce qu’il faut garder à l’esprit?
Philippe Bonnet: Alors ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que, comme ça a été dit au départ, on est dans un process, le process a ses lois, on va commencer à présenter une synthèse sur une page qui va avoir le secteur d’activités, des chiffres d’affaires, vraiment, des informations basiques, un faux nom d’entreprise et une vraie activité pour pouvoir savoir qui va être intéressé.
Les gens intéressés vont arriver vont se dire ah bah, je suis intéressé donnez en plus. On va signer un document qui va être un NDA pour pouvoir être sûr que les informations qui vont être passées ne vont pas partir dans la nature. On va tâcher de pas faire des dizaines de NDA mais d’en faire un nombre qui est relativement limité qui vont rentrer en profondeur dans une discussion avec, comme on le voit de plus en plus avec des gens qui vont être spécialisés pour pouvoir accompagner le vendeur dans ce process. Là, on va arriver à un moment ou l’acquéreur possible, lui va dire, moi, moi, je suis prêt à faire une lettre d’intérêt – la LOI – qui va être cadré avec ces règles aussi, des règles juridiques, des règles de négociation.
Ça va être un moment ou quand même, il va y avoir un prix qui va être annoncé avec un timing, une durée de négociation, souvent avec une exclusivité qui va être demandée. Et là on va rentrer dans le dur de la discussion.
Philippe Bonnet: Cette exclusivité qui est demandée est un sujet important. C’est à dire qu’en fait, à partir de ce moment là, le vendeur ne va plus être libre de pouvoir discuter avec n’importe qui. Sinon à se dire que il risque de se retrouver avec des procédures de retour de flamme de celui avec lequel il négociait qui va venir contester le fait qu’il était honnête en disant qu’il voulait faire cette vente avec lui, et du coup, ça va poser pas mal de complexité.
Concrètement, ça veut dire qu’il va y avoir un petit jeu de poker menteur à partir de ce moment là entre l’acquéreur, qui va dire, je suis prêt à dépenser, prenons un exemple 10 000 000 pour acheter votre entreprise. Sur la base de notre exemple, on va dire 2 000 000 de résultats et un coefficient multiplicateur de cinq, par exemple, et que, en faisant ça, l’acquéreur va dire sous réserve de […]. Et là, il va annoncer un nombre de réserves et de conditions.
C’est ce créneau de, disons par exemple, on va signer sous neuf mois avec une exclusivité et avec ces conditions qui vont régler la taille du ring dans laquelle on va rentrer pour faire la discussion dans la due diligence.
Philippe Bonnet: La phase d’apres ca va être la due diligence ou on va mettre à plat l’ensemble des documents, des documents techniques, des documents d’information, des documents de schéma explicatifs, des documents de process, des documents juridiques, des contrats, des preuves, des certificats, des labels, etc. Qui vont permettre de confirmer ou d’infirmer le fait que oui, l’entreprise est bien propriétaire et à même de prouver qu’elle a tous les éléments qu’elle a promis au potentiel acquéreur et le potentiel acquérant de dire ah oui, mais moi, j’avais dit ce prix là, mais à condition de.
Si la condition n’est pas remplie du coup, ça va être une réduction du prix. Et donc, en fait, pour un motif de non-respect des éléments qui vont être intégrés dans cette due diligence et pointer documents après documents, il risque d’y avoir une baisse de prix et pour autant, avec une impossibilité de sortir du canal de discussion pendant la période d’exclusivité qui aura été signée en acceptant la fameuse lettre d’intérêt – la LOI.
Antoine Martin: Le point est paraît très technique quand tu, quand tu en parles comme ça, parce qu’il est technique, la réalité, c’est qu’il y a des gens dont c’est le métier de faire du M&A, de faire fusion acquisition en français. Il y a des juristes qui sont spécialisés là dedans, il y a des financiers qui sont spécialisés là dedans, il y a des intermédiaires qui sont spécialisés là dedans.
Antoine Martin: Pour être très concrets, on a vu des situations dans lesquelles les deals capotaient parce que cette due diligence, en fait, n’avait pas du tout été anticipée. Quand on était sur sur les discussions sur Hong Kong, par exemple, on avait discuté avec des business angels qui étaient assaillis de demande d’investissement. Donc ce n’était pas de l’acquisition de sociétés de manière entière, c’était de l’investissement avec de l’acquisition partielle de société et ils n’arrivaient à satisfaire que 2 à 3 % des demandes, non pas parce qu’ils n’avaient pas les finances, mais parce qu’ils trouvaient que les sociétés qui se présentaient comme candidate, finalement, l’investissement n’était pas structuré de manière assez significative pour être sérieuse de leur point de vue d’investisseur. Ça veut dire que les investisseurs considéraient que ces sociétés étaient des boîtes noires, pas de confiance, absolument impossible de pouvoir investir dans ces sociétés.
Là. Un autre exemple qu’on a pu voir, c’était une entreprise qui avait été approchée par l’un de ses clients pour faire justement une acquisition partielle ou totale, peu importe, et quand on avait discuté avec le financier qui avait lancé la discussion, le financier nous avait dit oui, mais le problème, c’est que cette société là n’était absolument pas structurée, c’était une boîte noire et donc il était absolument in envisageable de pouvoir faire quoi que ce soit. Le concept de la boîte noire. Il est vraiment intéressant aussi. Oui.
Philippe Bonnet: Oui, c’est un sujet qu’on voit de manière très régulier. Effectivement, ce concept de boîte noire, il joue dans un sens et dans l’autre d’ailleurs, parce que on peut parler de l’acquéreur qui doit rentrer dans une société et qui ne sait pas trop ce qui est là dedans dedans.
De l’autre côté, ça joue également du côté du vendeur qui, si il vend la totalité, en fait, il va vendre, mais en prenant une partie du prix seulement à la signature du deal. On peut imaginer qu’il y ait 50 à la signature est 50 sous deux ou trois ans qui vont suivre, en fait, il y a un énorme enjeu à se dire, mais qu’est ce qui va se passer avec le paiement des 50 % restants? Et donc la boîte noire joue dans ce sens là également, puisque le vendeur va être engagé sur l’hypothèse que ces 50 % restants vont être payés ou pas avec des upsides si il a négocié d’être payé un peu plus, si les résultats sont meilleurs, ou pas. Et donc la boîte noire se fait également sur le degré de confiance et le niveau juridique d’engagement qui va être rédigé avec des spécialistes entre le vendeur et la partie acquereur.
Antoine Martin: Donc le process en lui même. On revient sur ce point là. C’est un process. Ça ne se fait pas n’importe comment. C’est un process qui a un coût, parce qu’encore une fois, il faut faire intervenir des financiers, des juristes, des avocats, des gens dont c’est le métier qui qui coutent cher.
Ça nous amène à notre troisième point, qui est l’importance de choisir le bon interlocuteur de la même manière que quand on va essayer de vendre un vélo électrique, il va falloir s’assurer qu’on essaye de le marketer auprès de la bonne personne, peu importe le produit qu’on vend, il faut avoir la bonne cible en tête pour pouvoir communiquer de la bonne manière, aller lui vendre ce ce qu’on veut lui vendre de manière précise -une boîte ça se vend pas à n’importe qui. Donc il y a le sujet du bon interlocuteur.
Philippe Bonnet: Alors les interlocuteurs, je parlerais plutôt des interlocuteurs plutôt que de l’interlocuteur, parce que évidemment, comme tu le mentionne, on peut parler de l’interlocuteur acheteur ou de l’interlocuteur vendeur.
Donc, c’est une façon de revenir de manière très pointue sur ce qui était mentionné juste avant. À savoir que l’interlocuteur vendeur, ça va être d’une certaine façon, avoir confiance dans ce que l’individu qui nous vend une entreprise va être capable de faire. D’abord, délivrer réellement ce qui est supposé avoir dans la boîte et d’autre part, de faire l’accompagnement de transition qui va durer un an, deux ans, trois ans.
C’est souvent, c’est souvent deux ans d’expérience, pour que, en fait, l’outil devienne partie intégrante de la société qui va racheter. L’interlocuteur qui lui va vendre, va se dire, mais est ce que celui qui achète achète pour les motifs pour lequel j’ai envie de vendre. Est ce que j’ai envie de vendre pour avoir le meilleur prix ou est ce que j’ai envie de vendre pour que la marque, qui est le nom de ma famille depuis trois ou quatre générations, survivre ou est ce que je vends pour que mon équipe continue à avoir un développement homogène et constitue une base économique dans ma petite région ou dans ma petite ville.
Tous ces motifs là vont faire qu’on va regarder le profil de l’acheteur d’une façon ou d’une autre façon et qu’effectivement il va y avoir un vrai enjeu, une partie humaine, à vrai dire, sur sur cette partie là. On ne peut pas s’arrêter là parce qu’en fait dans le choix des partenaires, il y a le choix des partenaires de ceux qui vous nous accompagner dans ce process qu’on décrit depuis tout à l’heure.
Beaucoup de cabinets comptables vont proposer leurs services pour pouvoir faire ces accompagnements sur des petits deals. L’inconvénient, c’est qu’ils ne sont pas chers et que ce ne sont pas des spécialistes et que s’ils tombent sur quelqu’un de très procédurier, très juridiquement pointu, il va se retrouver une énorme faiblesse du côté du vendeur, dans notre exemple .
Pour pouvoir dire je tiens un prix ou je baisse le prix il va falloir avoir des capacités de discussion sur le fond et sur la forme. Sur le fond avec des des éléments techniques de les contrats sont signés, les contrats sont pas signés, ou sur la forme à savoir comment est ce que je peux avec les enjeux juridiques divers et variés, les délais de recours et autres pouvoir jouer sur cette capacité à tenir ou, au contraire, à lâcher de deal.
Antoine Martin: Quelle est la différence du coût entre l’intervention d’un comptable et l’intervention, par exemple, d’un cabinet de fusion acquisition- quels vont être leur rôle respectifs ? Et puis petite petite promotion au passage, comment est ce que nous. En tant que valorisateurs d’entreprises, on intervient sur ce genre de sujet en parallèle de ces cabinets?
Philippe Bonnet: Alors on a oublié jusque là de parler d’un partenaire hyper important qui est essentiel également, qui est le partenaire qui va être le négociateur, c’est à dire celui qui n’est ni comptable ni avocat, mais qui a une spécialité, tant la capacité à détecter soit des acquéreurs friands du positionnement que le vendeur a comme entreprise, soit une capacité de savoir par ou passer au delà du juridique, au delà du financier, dans la partie négociation pure et dure avec les les éléments spécifiques du deal qui est sur la table.
Dans tous ces éléments là, il va y avoir des montants à sortir pour la transaction. La transaction, elle est souvent entre 3 et 5% pour les petits montants jusqu’à 3 a 5 millions, et après, elle va descendre progressivement avec des enjeux de payer plus si on arrive à avoir certains prix qui sont cibles et en général, effectivement, ce sont des montants qui sont payés par celui qui va vendre. Auquel il faut ajouter, et ça, c’est des deux côtés, des coups possibles sur un accompagnement juridique spécifique, juridique vendeur et juridique acquéreur. Dans certains deals d’ailleurs, on voit même les notaires arriver au milieu, en plus des avocats, notamment pour des parties immobilières, par exemple, qui vont être présents ou des approches de négociations sur l’enjeu de la mise à la retraite en plus de l’entrepreneur vendeur.
Pour faire les calculs, voir des cabinets conseil spécialisés dans l’optimisation des taxes au moment des sessions quand les enjeux de masse salariale sont très importants pour pouvoir réduire. Fortement l’impact au moment ou on a l’opportunité de le faire.
Notre rôle à nous, c’est un rôle de préparation, parce qu’en fait dans ces ventes là, le sujet, c’est que on est souvent avec des entreprises qui ont envie de vendre avec un montant en tête. La réalité, c’est que la prise de mandat à ce prix là, grosso modo, elle va avoir lieu une fois sur trois. Deux fois sur trois, le cabinet de fusion acquisition ou la banque d’affaires ne va pas pouvoir prendre le mandat parce que l’attente est décalée par rapport à une réalité moyenne du marché.
Antoine Martin: Donc, concrètement, on reprend mon exemple de mon petit coiffeur du début. Je fais 100.000 euros de profit cette année, donc je multiplie mon profit par quatre ou cinq. Donc ma boîte va valoir entre quatre et 500 zéro, sauf que moi, j’avais pu considérer que ça vallait beaucoup plus parce que c’était mon job, parce que c’est mon bébé, parce que j’y ai mis toute ma vie toute ma carrière, et donc j’en veux 1 000 000. Un peu comme dans les programmes de télé sur l’immobilier ou les gens disent moi à ma maison, je l’ai fait toute ma vie elle vaut 1 000 000, j’en veux 1 000 000. Et Stéphane Plaza, il arrive derrière et puis il dit ouais, mais bon, c’est pas parce que tu as passé ta vie dedans que ça vaut 1 000 000, la valeur, c’est la valeur de marché, c’est ce que les gens sont prêts à payer, et donc, en l’occurrence, on se retrouve avec une différence entre l’évaluation et la perception du vendeur.
Philippe Bonnet: C’est effectivement ça. Et donc il va y avoir deux possibilités. Soit on abandonne, on dit qu’on tient la boîte jusqu’au moment ou on ne peut plus la tenir et puis c’est très bien comme ça. Soit on se dit qu’on veut vraiment la vendre et faut accepter de mettre 18, 24 mois pour la transformer et en reprenant les facteurs de désirabilite et d’efficacité de l’entreprise mettent en place tous les éléments économiques, manageriaux, financiers, juridiques pour que il y ait une rationalité et qu’on puisse effectivement vendre la société et la présenter au prix qui est attendu et demandée par par l’entrepreneur.
Donc, y a une équation à faire entre je suis prêt à changer la façon de faire des choses dans ma boutique sans avoir à révolutionner. On ne veut pas transformer une société qui fait de l’info gérance en entreprise Tesla ou Apple, ce n’est pas ça le sujet. Mais d’optimiser par exemple, la présence de contrats ou s’assurer que les contrats soient récurrents ou que les contrats qui sont récurrents aient des clauses d’actualisation sur l’inflation qui permettent de tenir les clients et non pas de perdre de l’argent, ce qui est un sujet dont on a parlé encore récemment.
Donc, c’est mettre en place l’ensemble de ces éléments, s’assurer qu’on on a des employés qui ont de la valeur en tant que tel et qu’on n’a pas que des alternants. C’est très bien les alternant, mais en fait, un acquéreur ne va pas vouloir acheter une société qui est remplie d’alternance parce que ça veut dire qu’il n’y pas pas de substance, ni non plus ne voudra acheter une entreprise s’il y a trois employés qui font la manutention que ces trois employés et tous entre 58 et 63 ans, parce qu’en fait, il va falloir payer leur retraite que payer leur retraite. Ça va avoir un cout qui est très important, auquel l’entrepreneur n’avait pas pensé, mais l’acquéreur il va falloir qu’il paye les montants de départ à l’entrée de ces gens et en plus qui les remplace. Et donc, en fait, il ne voudra pas acheter ça. Donc c’est là ou il y a de la préparation.
Antoine Martin: Donc acheter ou vendre risque opportunités. La grosse question qu’il faut se poser, c’est quoi ?Le test?
Philippe Bonnet: Le test brut, c’est, est ce que j’ai un interlocuteur que j’ai identifié et que la société n’est pas une boîte noire dans laquelle je ne sais pas, ou je vais mettre les mains, les doigts et quelle est ma conviction globale de la façon de finaliser le deal? Non pas à la signature, mais à la réalisation de l’ensemble du transfert et du paiement et des paiements qui sont qui sont dus.
Antoine Martin: La grosse question elle est là, le test il est là, comment on conclut? Quels sont les gros enjeux finalement?
Philippe Bonnet: Le gros enjeu semble être de se dire ok, je veux vendre ma boîte ou je veux acheter une société, mais pour quel motif? Quel motif dans le sens ou quelle est la nécessité de vendre ma société ou d’acheter une société, par rapport à ce que je me suis fixé comme objectif à trois à cinq ans.
Si je dois partir à la retraite, l’objectif, c’est effectivement de vendre, donc là, il y a un vrai bon motif. Et donc ça nécessite de s’organiser pour y arriver. Et cet objectif qu’on a de partir à la retraite, ce n’est qu’un exemple. L’idée, ça peut très bien est de déménager ou de créer une autre entreprise sur un thème qui nous est plus cher, avec plus de valeur.
Philippe Bonnet: Si c’est acheter une entreprise, la question se pose de la même façon.
Quel est le motif pour lequel j’achète une entreprise est ce que c’est stratégique? En quoi c’est stratégique. Est ce que c’est une augmentation de part de marché? Est ce que c’est une volonté d’acquérir un savoir? Faire d’une industrie qui est majoritairement dans le même univers que l’entreprise qu’on a déjà, mais avec par exemple des propriétés intellectuelles qu’on n’a pas, et donc de pouvoir avoir des barrières à l’entrée vis à vis des concurrents? Ou d’avoir un élément qui soit un atout majeur pour pouvoir discuter avec des nouveaux prospects? Ou au contraire, d’avoir des clients qu’on n n’arrive pas à retenir et avec quelque chose qui va y avoir dans la société A ou la société B qu’on veut acheter pour pouvoir garder ses clients n’ont pas trois mois, mais de les garder trois ans?
Tout ça, c’est vraiment cette réflexion de se dire acheter, vendre, ok, c’est bien. Un bon prix ok, c’est bien. Mais est ce que c’est véritablement la bonne entreprise par rapport à la stratégie qu’on a et le motif pour lequel on veut faire cette opération?
Antoine Martin: Et donc, bien entendu, si on veut continuer la discussion et si on veut réfléchir à quel sont mes objectifs en termes d’acquisition de session et quels sont mes next steps , mes étapes suivantes, eh bien, on prend comme d’habitude contact avec les vaporisateurs d’entreprises de Impactified, et puis on se dit à bientôt dans la prochaine vidéo! Ravi continue à travailler avec les cabinets de
Philippe Bonnet: fusion, acquisition, qui sont des bons partenaires et à très vite.
Salut Philippe. Salut Antoine.
Antoine Martin: Et si vous avez trouvé cette vidéo utile et à votre goût, alors pensez à laisser. Au moins au moins un like et un petit commentaire en dessous. Et puis tant que vous y êtes, profitez en pour regarder les autres vidéos de la chaîne pour toujours plus d’astuces pour scaler votre business et faire de mieux en mieux.
Et puis moi, je retrouve dans la suivante à la prochaine.
9. Où puis-je acquérir de nouvelles compétences sur le sujet abordé dans cet épisode ?
Pour approfondir votre compréhension du sujet traité dans cet épisode et découvrir des stratégies concrètes pour scaler votre entreprise, vous pouvez écouter d’autres épisodes du podcast MBA Accéléré. Nous y abordons des thèmes clés liés à la croissance d’entreprise, la gestion d’équipes, et la scalabilité !
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