Gestion des Conflits en Entreprise : Comment On Fait ? [Astuce Business #1]

Les tensions dans une boite, c'est classique. Cela dit, il existe des méthodes simples pour les anticiper ! Le sujet de la gestion des conflits en entreprise vous intéresse ? Ca tombe bien, on a justement quelques astuces a partager !

Gestion des conflits en entreprise par quoi commencer
Gestion des Conflits en Entreprise : Comment On Fait ? [Astuce Business #1] | Impactified

Gestion des conflits en entreprise : des tensions apparaissent dans votre entreprise parce que votre équipe grandit ? C'est normal ! Vous pouvez agir pour améliorer la situation, cela dit, et nous allons vous donner des pistes pour le faire vite !

Les points principaux de la video:

  1. Les symptômes des désalignements et des mésententes dans une équipe peuvent être rationnels ou irrationnels.
  2. La taille de l’entreprise peut amplifier les dysfonctionnements et rendre la communication plus complexe.
  3. Les entreprises tolèrent souvent les dysfonctionnements en raison de la personnalité des dirigeants ou de l’ego.
  4. Quand on parle de gestion des conflits en entreprise, il est essentiel de prendre conscience des dysfonctionnements et d’agir en organisant les processus et en comprenant les profils comportementaux.

[Antoine Martin] Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui est assez fondamental pour les entrepreneurs, les chefs d’entreprise, les dirigeants d’une manière générale: c’est l’impact des mésententes entre les gens dans les équipes et au sein des ressources humaines plus generalement. Et on va parler de ça avec Philippe Bonnet, qui est l’un des fondateurs, de Impactified, le réseau des facilitateurs de croissance, des facilitateurs de scale et des valorisateurs d’entreprise.

Dans cette vidéo sur la gestion des conflits en entreprise, on va parler de trois choses. Un, quels sont les symptomes qui vont nous permettre de voir qu’il y a des désalignements et des mésententes. Deux, comment on les explique et puis trois, qu’est ce qu’on peut y faire ?

Donc, première chose, quels sont les symptômes ? Il y en a qui sont rationnels, il y en a qui sont beaucoup moins rationnels – a quoi ça ressemble ?

[Philippe Bonnet, Coach d’affaires, Facilitateur de Scale et Valorisateur d’entreprise] Alors, le cadre général du sujet dans lequel on se déplace, c’est des entreprises d’une taille de 20 à 40 personnes, où on commence à avoir des interactions. On ne peut pas les considérer véritablement comme politiques, mais il commence à y avoir des gens avec lesquels on parle, d’autres avec lesquels on ne parle pas vraiment.

Il va y avoir des remontées de comportements, de façons d’opérer qui vont générer des choses dans l’entreprise sur lesquelles on va se poser des questions. On va entendre parler de sujets qui vont arriver par certaines personnes alors qu’elles auraient été émises par d’autres personnes.

Il y a un côté rationnel et un côté irrationnel dans ça.

Le côté rationnel c’est qu’il a de l’info, mais cette info peut être biaisée, c’est -à -dire qu’elle va être partielle ou elle va être colorée. Et puis il y un côté qui est irrationnel, c’est-à dire pourquoi cette personne a communiqué avec cette autre personne alors qu’il n avait pas de lien hiérarchique.

Mais on est dans une organisation humaine, donc on a des amitiés, des moins amitiés, voire des inimitiés qui vont générer des modes de dysfonctionnement dans la façon dont les choses devraient se passer ou en tous les cas devraient se passer dans la tête de l’entrepreneur lui-même.

Il y a aussi des approches qui sont liées à la culture de l’entreprise et qui peuvent donner lieu à du questionnement. Effectivement, quand on était cinq ou six dans l’entreprise, le mode d’échange, le mode de fonctionnement, le mode de collaboration étaient liés beaucoup plus aux individus.

A moins de 7 ou 8 personnes, on est dans un fonctionnement d’un individu avec un autre individu. À partir de 7 ou 8, on va plutôt fonctionner en mode groupe. Et va créer de cette irrationnalité qui va s’amplifier.

[Antoine Martin] Donc ça veut dire qu’au fur et à mesure que l’organisation augmente, les dysfonctionnements apparaissent par rapport à la manière dont finalement l’organisation est obligée d’évoluer pour s’adapter ?

[Philippe Bonnet] C’est absolument ca, et c’est normal que ça évolue. C’est normal que quand on communique avec une personne, on arrive à savoir comment communiquer précisément avec ce type de profil et puis avec le nombre qui s’amplifie et la complexité des métiers qui apparaît, cette clarté de la façon de communiquer va se diluer.

Comme il n a pas encore le système qui mis en place, il va y avoir une période d’entre-deux où on va avoir cette sorte d’ambiance ni chaude, ni froide, ni claire, ni pas claire. C’est un sentiment global, en général plutôt perçu par l’entrepreneur et ses chefs de service, du fait qu’il y a quelque chose qui crée questionnement.

[Antoine Martin] Pourquoi est-ce que ça arrive comme ça ? Est-ce que c’est normal ? Les gens qui sont en responsabilité dans l’entreprise ont conscience de ce genre de dysfonctionnement ? Parce qu’ils se rendent compte qu’il un flottement, mais pour autant, dans la mesure où les gens dans l’équipe vont communiquer sur quelque chose, ce n’est pas pour ça qu’ils vont communiquer sur l’intégralité du sujet. Ils ne vont pas tout dire. Ils ne pas nécessairement dire à un entrepreneur « bon, là, tu es sympa, mais tu déconnes ». Donc, est-ce que finalement les gens qui sont à la direction ont une vraie vision, une vraie visibilité sur l’ampleur des dégâts ?

[Philippe Bonnet] Je ne pense pas et en tous les cas, si il y a cette perception des troubles, elle n’est que partielle puisqu’elle apparaît petit à petit. En fait, quand on parle de gestion des conflits en entreprise il ne faut pas oublier le point que je mentionnais juste avant sur la limite du cerveau à pouvoir s’adresser à plusieurs personnes manière adaptée, à l’interlocuteur, fait que depuis l’origine des temps, il n’y a aucune armée au monde dans laquelle il y eu une chaîne de commandement de plus de huit personnes.

Huit personnes ne peuvent pas commander plus de huit autres personnes, au-delà, on arrive à un niveau hiérarchique qui fait qu’on va organiser un autre niveau hiérarchique. Et quand on voit des équipes dans lesquelles on a des patrons de services ou d’entreprises qui sont avec 10, 15, 20, 25 personnes en fonctionnement on se rend compte que c’est extrêmement compliqué et extrêmement désagréable.

[Antoine Martin] Comment on peut expliquer le fait que les entreprises tolèrent ce genre de choses, laissent faire ce genre de choses et potentiellement n’agissent pas sur le sujet ?

[Philippe Bonnet] Il y a plusieurs explications à ça. Il peut y avoir la nature de la personnalité du patron ou de l’actionnaire. Si c’est l’actionnaire, par exemple, il y a le syndrome de la poule aux oeufs d’or.

C’est là qu’il a un directeur général ou une directrice générale qui est en place. Il avance bon an mal en parce qu’il a des remontées de gaz et apprend que l’ambiance est désagréable voire toxique, mais il s’en fout parce que le patron ou la patronne fait gagner du pognon et donc il va avoir tendance à accepter que ça soit opéré de cette façon -là.

Il y a une autre explication possible, c’est l’explication de l’égo. A savoir que tant que le patron ou la patronne qui va gérer le business va se rendre compte que c’est pas terrible mais
va considérer que c’est comme ça parce que c’est comme ça, je simplifie à l’extrême, alors l’égo va dire que oui, je sais très bien faire, et donc ça doit être comme ça.

Là où ça va commencer à pouvoir bouger, c’est quand on va se dire, ok, c’est comme ça parce que c’est comme ça, mais est-ce que ce qu’on veut pour le futur est coherent avec la courbe d’évolution qu’on a aujourd’hui ? Si on a été bon pour progresser pendant 10 ans, mais qu’on est collé depuis 3 ans, 4 ans ou 5 ans à un niveau de chiffre d’affaires de profitabilité de développement de territoire qu’on n’arrive plus à faire évoluer, ça peut être un signal d’alarme pour dire bon, là il va falloir bouger parce que si je ne bouge pas, j’ai été bon pour arriver à là, mais je ne vais pas pouvoir faire plus.

il y a des explications comportement, il y a des explications métier, c’est-à’dire que structurellement, quand l’entreprise va se développer, il y a des métiers qui vont être antagonistes. Typiquement, il va y avoir le métier commercial qui va être antagoniste avec
ce qui concerne les opérations.

Le métier du commercial, il va se structurer en tant que commercial pur, sachant qu’au début, celui qui est commercial va faire un peu de délivrable,etc., mais petit à petit, les métiers vont se spécialiser quand l’entreprise va grossir. Les métiers commerciaux vont avoir une volonté de signer plus de clients, mais vont être de plus en plus décrochés de la partie opération, développement et entre guillemets fiabilité de la façon dont les choses vont se délivrer. Et ça, ça va être fait par les équipes des opérations.

[Antoine Martin] On a construit l’entreprise de manière à ce que les ventes et les commerciaux réfléchissent et agissent d’une manière A. Et puis en même temps, on a cadré l’entreprise pour que le développement des produits fonctionne de manière B. Mais quand l’entreprise a grossi, on se retrouve avec un dysfonctionnement parce que les ventes vont vendre quelque chose que la production ne pas être en mesure de délivrer de telle ou telle manière comme ça avait été annoncé par les ventes. C’est ça que tu veux dire ?

[Philippe Bonnet] Exactement. Et ce n’est pas lié qu’à des individus, ça peut être lié à un système, c’est-à-dire que le système qui marchait parce qu’on était trois ou quatre dans l’entreprise, quand on a continué à pousser à sept ou huit, ça fonctionnait mais c’était plus difficile, mais quand on va être 15 ou 20, ça ne tient plus. Parce qu’il va falloir augmenter de manière exponentielle le nombre d’emails qu’on va communiquer les uns avec les autres et que ça ne va pas être tenable pour la gestion globale du système.

Ça ne dépend pas fondamentalement des individus qui occupent ces postes, mais c’est plus le poste en lui-même qui va génerer un problème. Les postes par exemple de recherche et développement sont des postes qui sont compliqués si on est en charge de la recherche et développement. La seule façon de valoriser son poste, c’est de faire que ses recherches passent en opération. Or, si on est en charge de ça, est-ce qu’on doit avoir toutes les recherches qui doivent passer en opération
ou les meilleures ?

Dans ces cas-là, ça va creer de la frustration et on va avoir d’autres problèmes d’équipe. Typiquement, le patron du recherche et développement va dire à celui qui a l’exploitation, “pourquoi est-ce que tu ne veux pas qu’on fasse ça ? C’est vachement bien !”. Mais si ce n’est pas fiable, il ne va pas falloir le faire. La volonté de justifier son poste du patron du développement des recherches va créer de l’antagonisme dans l’équipe.

[Antoine Martin] Donc il y a des symptômes qu’on peut identifier dans son entreprise. Certains sont très rationnels, d’autres beaucoup moins. Il y a des explications qui vont être liées au fonctionnement des gens et au fonctionnement de l’organisation. La dernière question, c’est comment on peut agir ? Comment on peut gérer ça ? Quelles sont les méthodes que les entrepreneurs, les chefs d’entreprise peuvent utiliser et puis comment nous on gère ça en tant que facilitateurs de croissance et facilitateurs de scale au final?

[Philippe Bonnet] Le premier point pour répondre à cette question, c’est que agir, c’est prendre conscience. Le déni qui existe assez fréquemment est la première barrière à la possibilité de résoudre le problème.

On voit tous les jours des patrons de TPE ou de TPE qui vont nous dire « ça va pas, mais je vais faire plus comme ça et ça va marcher ». Tant qu’on ne veut pas prendre conscience du fait que ce qu’on a bien fait nous a amené là où on est, qu’on peut peut être très bien à gagner, avoir une boîte qui tourne à 5 millions, 10 millions, 15 millions, 20 millions et pour autant ne pas avoir la capacité de changer les choses. Donc prendre conscience est un premier point.

Le deuxième point de reflexion pour continuer notre discussion sur la gestion des conflits en entreprise, ça va être d’identifier les métiers qui vont devoir fonctionner avec des interfassages avec d’autres métiers et organiser ces interfaces. Globalement, le sujet va être de dire que la meilleure communication, c’est quand on n’a pas besoin de communication.

Ce qui veut dire qu’il va y avoir des workflows, des process, des façons d’opérer, les interactions de différents métiers qui pourraient arriver à de la confrontation vont être gérées par le processus lui -même, de façon à ce que quand ça s’est terminé, ça ne se passera ici que sous des conditions A-B-C, et que ces conditions étant réglées, les problèmes seront anticipés et ne pourront plus générer de tensions.

[Antoine Martin] Comment on gère ça concrètement, chez Impactified ?

[Philippe Bonnet] Ça peut se gérer de différentes façons, ça va dépendre la taille de l’entreprise, ça va dépendre de son secteur d’activité. C’est sûr que l’industriel va plus facilement plonger dans la possibilité de faire un peu plus de process, un coach d’affaire de Impactified ou un facilitateur de scale va pouvoir gérer ça avec des outils qui vont permettre d’identifier quel individu est responsable, quel individu est en action (et on peut être en action sans être responsable), quel individu devra être consulté (même si ça ne veut pas dire qu’on fera ce qu’il dit mais qu’il est intéressant d’avoir son avis), ou simplement informé parce que le décideur n’a pas besoin d’être en copie de tout et se faire submerger par l’ensemble. Et pour autant, à certains moments, il a besoin d’être informé.

Il y a d’autres possibilités encore qui existent pour gerer les tensions avec la possibilité d’opérer pour nos facilitateurs des workshops avec quelque chose qui est extrêmement compliqué, qui est un morceau de papier qui colle et qui s’appelle un post-it. Ca permet de résoudre des problèmes de l’oeuf et de la poule et ça s’appelle du design thinking.

[Antoine Martin] C’est vrai que ce genre de workshop ça permet en l’équivalent de trois heures de régler un problème qui n’a pas été géré en 6, 8, 10 mois…

[Philippe Bonnet] Et qui ne peut pas l’être ! Structurellement, il y a certains problèmes qui, quand ils ne sont pas abordés avec des méthodes d’itération gerees par des facilitateurs externes avec les interlocuteurs clés du fonctionnement ou du dysfonctionnement, ne peuvent pas être résolus. Donc le design thinking est un des moyens d’intervenir aussi.

On peut aussi aborder un troisième axe de traitement de gestion des conflits en entreprise qui est opéré souvent en amont, et qui est l’approche par le comportement des individus. Les individus occupent des postes, on vient d’en parler, mais les individus eux-mêmes ont des profils psychologiques et comportementaux qui sont un biais soit à la facilitation du dysfonctionnement de l’équipe, soit, au contraire, à l’amplification des tensions dans l’entreprise.

Donc nos facilitateurs interviennentt souvent avec des tests, notamment le DISC, qui est véritablement ciblé sur la partie comportementale. Si on prend un exemple un peu brut, quelqu’un qui va être décisionnel aura beaucoup de mal à communiquer de maniere facile, efficace et rapide avec quelqu’un qui va avoir un profil plutôt social, à vouloir que les choses se passent bien avec tout le monde et ça prendra le temps que ça prendra.

L’un va vouloir que ça délivre le plus vite possible et l’autre va vouloir que tout le monde soit content et là, ça peut générer des grosses perturbations. Dans l’absolu, il’y a pas de bon comportement ou de mauvais comportement. Par contre, l’interaction de ces comportements génère des sujets et des tensions dans l’entreprise.

Remis au niveau de l’équipe, il va y avoir des homogénéités de comportement. Donc ça, ça va être bien pour bien s’entendre entre soi. Par contre s’il manque de diversité de ces profils comportementaux dans l’équipe, il va manquer des choses.

Par exemple, si dans une TPE il n’y a personne qui a un profil influent, il manquera un commercial. Et s’il a pas de commercial, il n’y a pas de cash, et s’il n’y pas de cash, il n’y a pas de business. En tous les cas, le business est collé.

Pareil, c’est des choses qu’on voit avec nos équipes de facilitateurs en ce moment. S’il n a pas de profil structurellement avec un comportement commercial, on a un problème de chiffre d’affaires qui arrive très rapidement quand les clients historiques commencent à se fragiliser.

Les désalignements, les dysfonctionnements dans les entreprises, dès lors qu’on sait qu’ils existent, on peut les chercher, et on peut essayer d’identifier des solutions.

La première méthode d’action, c’est la prise de conscience, la recherche et la volonté de trouver ce qui ne fonctionne pas.

[Antoine Martin] Donc, on a moyen d’agir sur les process, sur la manière dont l’entreprise fonctionne, sur la manière dont les gens fonctionnent, sur la manière dont les choses sont faites avec une variété de méthodes et d’outils qui sont là pour ça. On peut agir aussi en réfléchissant à la manière dont les gens réfléchissent sur le sujet comportemental, en allant chercher pourquoi Arthur et Anatole ont du mal à discuter, à se comprendre simplement parce qu’ils fonctionnent de manière différente et que tant qu’on ne va pas les aider à mieux communiquer et à comprendre leur manière de fonctionner personnelle, ils n ‘arriveront pas à communiquer. Est -ce que ça résume bien l’ensemble ?

[Philippe Bonnet] Je dis oui, évidemment. Si je dois faire mon point de conclusion à tout ça, c’est de remonter à la racine, à savoir quand l’actionnaire ou les actionnaires d’une société ont voient que la dynamique de leur boîte en termes de profitabilité, en termes de rapidité de développement ne correspond pas à ce qu’ils veulent, il faut qu’ils acceptent de remettre en question des choses qui ont toujours été comme ça d’une part, ou des choses qui ont toujours fonctionné d ‘autre part.

Oon peut avoir été en tant qu’entrepreneur, c’est-à-dire en tant qu’investisseur, le meilleur manager pour lancer la boîte, mais pour accélérer la boîte, on a besoin d’un autre manager et d’accepter de se retirer en tant qu’entrepreneur pour positionner quelqu’un qui va avoir un profil d’accélérateur de l’entreprise, de mettre en place un codir, de mettre en place un CEO, un directeur général ou un général manager sur une antenne, etc.

Pour continuer la discussion, il suffit de prendre contact avec l’un des facilitateurs de scale et coachs d’affaires de l’équipe Impactified?

Ça va être du top.

Merci Philippe.

Salut Antoine.

Cette vidéo est pertinente ?Je partage !

Email
LinkedIn
Twitter
WhatsApp
Facebook
Print
Pinterest

Vous préférez lire ? Le contenu de la vidéo est aussi disponible en format article juste dessous !

Construire, faire croitre, et valoriser une entreprise qui travaille de manière toujours plus autonome est un vrai challenge, auquel tous les entrepreneurs sont confrontés, tôt ou tard !

Chez Impactified, nous comprenons cette difficulté, et challengeons, provoquons, coachons et conseillons les entrepreneurs et les chefs d’entreprises (sans oublier leurs équipes !) afin de transformer leur(s) entreprise(s) en actifs valorisables qui travaillent pour eux (et non plus l’inverse !). La seule question est, êtes-vous prêt(e) a agir ?  

Ce que vous pouvez attendre de nous

Une vision systémique
de votre entreprise

Croissance, strategie commerciale, organisation, optimisation des process, structuration des equipes, nous vous aidons a prendre de la distance !

Un gain en temps, en efficacité, et en performance

Economiser du temps et revoir les priorités a court, moyen et long termes sont un excellent moyen de booster la performance de votre entreprise, on commence ?

Un accompagnement personnel
et confidentiel

Un patron seul au sommet, des cadres supérieurs en quete d’un espace de réflexion ‘privé’, nous écoutons, coachons et challengeons les dirigeants. Prêt(e) ?

Un soutien constant
pour vos equipes

Brainstorming innovant, coaching en leadership, communication interne, les équipes aussi ont besoin d’être challengées ! Nous sommes donc aussi a leurs cotés !

Bon, mais comment ça se passe ?

Super facilement, et sans risque puisque nos accompagnements sont garantis 'satisfait ou remboursé' pendant 30 jours !*

Etape 1 : Prenez rendez-vous et expliquez nous vos attentes

Etape 2 : Nous organisons une session découverte.

Etape 3 : Une fois vos objectifs fixés, la collaboration commence !

Et maintenant, retour à notre article !
Et non, on avait pas oublié !

Gestion des conflits en entreprise par quoi commencer

Gestion des Conflits en Entreprise : Comment On Fait ? [Astuce Business #1]

Dans l’écosystème complexe de l’entrepreneuriat, la gestion des conflits en entreprise est un défi caché qui mine souvent le potentiel de croissance et de scalabilité. Ce défi ne réside pas dans les forces du marché externe ni dans les obstacles financiers, mais bien au cœur même de la dynamique d’équipe, mais par ou commencer ?

Pour mettre en lumière les désalignements et malentendus au sein des équipes, aspects critiques mais souvent négligés, qui peuvent dicter le succès ou l’échec des efforts de mise à l’échelle d’une entreprise, nous engageons la conversation avec Philippe Bonnet et Antoine Martin, facilitateurs de croissance, coachs d’affaires, et fondateurs d’Impactified – la plateforme dédiée à la croissance et au scale des entreprises.

Notre exploration du jour se concentre sur trois domaines critiques : identifier les symptômes des désalignements au sein des équipes, comprendre les causes profondes de ces problèmes, et, plus important encore, découvrir des stratégies d’action pour y remédier.

Note au passage: si vous rencontrez des difficultés avec la dynamique d’équipe ou si vous avez besoin de stratégies pour renforcer la croissance et la scalabilité de votre entreprise, notre équipe d’experts en facilitation de scale-up et coachs d’affaires est prête à vous assister. Contactez-nous dès aujourd’hui, et embarquons ensemble dans un voyage transformateur !

Identifier les Symptômes de Désalignement dans les Équipes

Détecter les premiers signes de désalignement au sein d’une équipe est un premier stade de la gestion des conflits en entreprise, semblable au diagnostic d’une condition complexe ; les symptômes d’une situation conflictuelle peuvent varier de l’évident à peine perceptible. Dans les entreprises de 20 à 40 employés, ces désalignements se manifestent souvent à travers une variété de ruptures de communication et d’inefficacités opérationnelles. Les informations peuvent être déformées, partagées partiellement ou complètement retenues, conduisant à une réaction en chaîne de malentendus et d’erreurs.

Pour mieux comprendre ? Les symptômes de désalignement se présentent sous deux formes : rationnelle et irrationnelle. Les symptômes rationnels sont ceux ancrés dans des divergences logiques ou factuelles — les informations peuvent être biaisées ou incomplètes, menant à des décisions qui ne sont pas dans le meilleur intérêt de l’entreprise (ni de vos collaborateurs). D’autre part, les symptômes irrationnels découlent de l’élément humain au sein des équipes — les biais personnels, les émotions et les relations qui faussent la communication et la collaboration.

Reconnaître ces symptômes est crucial, car ils sont souvent les précurseurs de problèmes plus importants au sein de la dynamique d’équipe, et une phase indispensable de la gestion des conflits en entreprise. Les problèmes rationnels peuvent inclure des échéances manquées en raison d’instructions floues, tandis que les problèmes irrationnels pourraient se manifester sous forme de cliques au sein de l’équipe qui siloent les informations et entravent la collaboration.

Comprendre les Causes des Conflits en Entreprise

Le passage d’une petite équipe cohésive à une organisation plus segmentée est semé d’embûches. À mesure qu’une entreprise se développe, le passage d’interactions individuelles à des dynamiques de groupe introduit un nouveau niveau de complexité. Cette transition peut exacerber les désalignements existants ou en créer de nouveaux, en particulier à mesure que les tendances humaines naturelles à former des alliances ou à nourrir des aversions entrent en jeu.

L’une des causes principales de désalignement est l’évolution de la culture d’entreprise avec la croissance.

Ce qui était autrefois un groupe soudé partageant une vision et une compréhension commune peut devenir fragmenté à mesure que de nouveaux niveaux sont ajoutés à l’organisation. Cette fragmentation peut entraîner une perte de la culture et des valeurs originales, rendant difficile pour les équipes de rester alignées.

De plus, l’introduction de dynamiques de groupe peut conduire à un phénomène où la communication devient plus une question de navigation dans les relations interpersonnelles qu’une question de transmission d’informations essentielles au succès de l’entreprise.

À mesure que l’entreprise grandit, le besoin de processus de communication et opérationnels plus structurés devient donc plus évident, mais ces structures sont souvent mises en place trop tardivement pour prévenir les désalignements – une action devient nécessaire !

Solutions Pratiques pour Aborder la Gestion des Conflits en Entreprise

En ce qui concerne les solutions pratiques, voici une liste de conseils utilisables sans attendre.

Prendre conscience des désalignements au sein de l’équipe est la première étape vers leur résolution. Reconnaître qu’il existe des problèmes dans la dynamique d’équipe qui doivent être abordés peut souvent constituer le plus grand obstacle. Une fois cette prise de conscience établie, les entreprises peuvent commencer à mettre en œuvre des stratégies et des processus pour améliorer la communication et l’efficacité opérationnelle.

Des processus de communication structurés, des définitions claires des rôles et des responsabilités, ainsi que la mise en œuvre d’outils collaboratifs peuvent alors aider à réduire significativement les incidents de mauvaise communication et de malentendus.

Ces structures garantissent que les informations sont partagées de manière transparente et efficace, réduisant le potentiel de désalignements rationnels.

D’un autre côté, aborder les symptômes irrationnels nécessite une approche plus nuancée. En matiere de gestion des conflits en entreprise, construire une culture d’ouverture et de confiance, où les membres de l’équipe se sentent valorisés et compris, peut atténuer les effets négatifs des biais personnels et des relations.

Consolidez vos équipes !

La mise en place régulière d’activités de consolidation d’équipe et de forums ouverts de discussion peut aider à renforcer la cohésion de l’équipe et l’alignement.

De plus, aider les membres de l’équipe à se comprendre constitute un élément essentiel de la gestion des conflits en entreprise ! Cela peut être réalisé grâce à des tests comportementaux faciles à mettre en œuvre (basés par exemple sur la méthodologie DISC – contactez nous sans attendre !) qui aideront chacun à comprendre comment ses collègues pensent et agissent, leur permettant ainsi de s’adapter et de faciliter la vie et le travail de chacun.

En outre, l’adoption de méthodologies telles que le design thinking peut faciliter la résolution créative de problèmes, permettant aux équipes d’aborder les problèmes sous-jacents de manière innovante. Les évaluations comportementales, comme le profil DISC, peuvent également fournir des insights sur la dynamique d’équipe, aidant les leaders à comprendre comment communiquer et motiver au mieux leurs membres d’équipe.

En somme ? Si vous avez remarqué des signes de désalignement au sein de votre équipe, il est temps d’agir. Les malentendus et les mauvaises communications peuvent considérablement entraver la capacité de votre entreprise à se développer efficacement. Explorer de nouvelles stratégies pour améliorer la dynamique d’équipe et l’efficacité opérationnelle pourrait être la clé pour débloquer le plein potentiel de votre entreprise.

En Conclusion : Transformer la Prise de Conscience en Action

La gestion des conflits en entreprise ne se résume pas seulement à reconnaître les symptômes et à comprendre les causes ; il s’agit de poursuivre activement des solutions et des stratégies pour créer une équipe plus cohésive et efficace.

Rappelez-vous, l’objectif est de transformer votre entreprise en un actif qui travaille pour vous, en favorisant un environnement où la croissance et la scalabilité ne sont pas seulement possibles mais inévitables.

Comme nous le disons toujours, posséder une entreprise et construire une entreprise en tant qu’actif qui travaille pour vous sont deux choses distinctes.

Si vous avez besoin de soutien pour améliorer les opérations de votre entreprise et sa rentabilité, pour donner à vos équipes le coup de pouce nécessaire, pour réviser votre modèle d’affaires, ou simplement pour vous remettre en question régulièrement, nos facilitateurs de scale-up et coaches d’affaires chez Impactified sont là pour vous aider.

Prenez contact, et commençons votre parcours vers le succès !

Psss! Partagez cet article !

LinkedIn
Facebook
Twitter
Pinterest
Reddit
WhatsApp
Email

Sujets liés à Gestion des Conflits en Entreprise : Comment On Fait ? [Astuce Business #1]:

Le sujet vous intéresse ?

Vous allez aussi aimer lire :

6 Raisons de faire appel a un Business Coach (et Booster votre CA de 80%!) 3
Pourquoi les Cadres Dirigeants Atteignent un Plafond de Verre coaching de dirigeant
coach d'affaires bras droit des dirigeants
Faire une Analyse SWOT : 4 erreurs inutiles, et 3 Conseils de Business Coach pour agir efficacement
impactified Coaching de Dirigeant : Offrez Vous Une Caisse de Résonnance Privée !
Transformez votre entreprise avec le coaching des dirigeants
Coaching du dirigeant - cet investissement qui fait LA différence vitale
que faut il attendre d'un coach de dirigeant
Comment trouver le bon coach de dirigeant

Besoin d'aide pour développer et valoriser votre entreprise ?

Chez Impactified , nous avons pour mission de coacher, challenger, provoquer et accompagner les dirigeants (ainsi que leurs equipes !) afin de les aider a transformer leurs entreprises en actifs valorisables et valorisees. La seule question est, êtes-vous prêt(e) a agir ?