Rendre son Entreprise Scalable : la Formule Business = Ventes X Organisation [Episode #12] | Impactified

Apprenez à booster la croissance et la scalabilité de votre entreprise avec la formule business = ventes X organisation. Une stratégie essentielle pour des ventes et une organisation efficaces.

Rendre son Entreprise Scalable : la Formule Business = Ventes X Organisation [Episode #12]

Le MBA Accéléré, par Impactified

Découvrez comment booster la croissance et la scalabilité de votre entreprise avec la formule business = ventes X organisation. Ce sujet vous intéresse ? Ça tombe bien on a justement quelques astuces de MBA Accéléré à partager !

Antoine Martin : Alors booster la croissance de son entreprise. Gros sujet dont on parle assez rĂ©gulièrement avec tous les entrepreneurs avec lesquels on travaille. Et quand on parle du sujet, on a une formule qu’on aime bien. C’est la formule pour booster sa croissance, et c’est une formule qui est assez simple : un business qui tourne sans nous qui devient un actif qui crĂ©e de de la valeur pour un entrepreneur et un chef d’entreprise, c’est un business qui rĂ©pond Ă  deux critères. D’une part, les ventes et d’autre part l’organisation. Et donc ça nous donne une formule qui est un business = des ventes X de l’organisation. On va vous expliquer tout ça avec Philippe bonnet. Bonjour Philippe

Philippe Bonnet valorisateur de croissance et coach d’affaires a aix en provence : Salut Antoine.

Antoine Martin : business = ventes X organisation. C’est le sujet du jour.

Antoine Martin : Alors Philippe, notre petite formule business = ventes X organisation, ça sert Ă  avoir une entreprise qui finalement, va tourner toute seule et qui va pouvoir ĂŞtre « scalable ». On va pouvoir expliquer les diffĂ©rents concepts. Est ce que tu peux nous parler de qu’est ce que c’est qu’un business? On a une dĂ©finition pour ça et qu’est ce que ça veut dire etre « scalable » ?.

Philippe Bonnet : Le business, on peut le dĂ©finir de manière très diffĂ©rente. Il y a une façon assez simple et un peu provocatrice qui existe et qui consiste Ă  dire que c’est une activitĂ© commerciale, jusque lĂ , on est assez facilement suivi. Deuxièmement, qui est profitable lĂ  dĂ©jĂ , ça peut poser des questions et donc pour les start-up un point d’interrogation, l’idĂ©e, c’est profitable Ă  quelle Ă©chĂ©ance on commence Ă  ouvrir le champ des possibles.

Et troisièmement, qui va fonctionner sans nous. Cette dernière partie, c’est une façon de provoquer, bien sĂ»r, en se disant alors qu’est ce qu’on fait pour ĂŞtre un peu moins lĂ , un peu moins manager, un peu plus entrepreneur, mais c’est aussi pour se dire que la crĂ©ation de valeur et avoir un ass et avoir une entreprise, c’est avoir la possibilitĂ©. De se dire que cette entreprise a sa propre valeur et pour qu’elle ait sa propre valeur, il faut qu’elle fonctionne sans l’entrepreneur. La fonction entrepreneur Ă©tant une fonction qui est dĂ©crochĂ©e de la fonction manageriale.

Antoine Martin : Le sujet, il est important ici parce que c’est vrai qu’on voit beaucoup d’entrepreneurs qui finalement considèrent que leur business, c’est leur job. Donc il faut que le business dure le le plus longtemps possible. Donc il faut que ça gĂ©nère un salaire tous les mois. Donc il faut que ça nous amène Ă  la retraite et bla et bla et bla. En fait, ce n’est pas la bonne logique.

Philippe Bonnet : Ça peut en ĂŞtre une, ça dĂ©pend de l’objectif que on se fixe en tant qu’en tant qu’ entrepreneur, mais il est clair que si on se dit que son business va ĂŞtre son salaire, ça va le rester ad vitam aeternam. Si on se dit qu’on est entrepreneur, il faut accepter en parallèle de se dire que ce n’est pas que le salaire, c’est aussi dividende et c’est aussi et surtout la valeur de l’entreprise.

Antoine Martin : Pour pouvoir revendre.

Philippe Bonnet : et si c’est la valeur de l’entreprise, c’est Ă  quoi sert la valeur de l’entreprise.

Antoine Martin : L’enjeu au final, c’est de dire qu’une entreprise et en revient Ă  notre formule, un business qui tourne dĂ©pend de sa capacitĂ© Ă  vendre avec un effet multiplicateur. On va y revenir avec le cĂ´tĂ© organisationnel. Ça veut dire que si le business y tourne sans nous, en fait, on peut le revendre Ă  quelqu’un parce que quelqu’un la rachètera puisque justement ça tourne sans nous.

Philippe Bonnet : Toutes les conditions pour acheter une boĂ®te, vont tourner en grande partie autour de ça. C’est Ă  dire que dès qu’on va s’ĂŞtre entendu sur un chiffre de valeur de cette entreprise, la question ça va ĂŞtre de dire, est ce que ça vaut vraiment ce prix lĂ  et la capacitĂ© Ă  vraiment valoir ce prix va dĂ©pendre du fait que les Ă©quipes, les process, la façon dont fonctionne l’ensemble de l’entreprise dans sa chaĂ®ne de production et de crĂ©ation de valeur est conforme ou pas Ă  ça et autonome ou pas de l’entrepreneur.

Antoine Martin : Dernière dĂ©finition, quelle est la diffĂ©rence entre parler de croissance et parler de scalabilitĂ©? Le terme en français s’est mise Ă  l’Ă©chelle, mais la mise Ă  l’Ă©chelle, ça ne veut pas dire grand chose. Donc on garde, on fait un anglicisme et on garde, on garde le mot de scale de « scalable ». Scale. C’est quoi la diffĂ©rence? Croissance labilitĂ©.

Philippe Bonnet : La diffĂ©rence principale, c’est que la croissance elle est bon an mal en linĂ©aire, on va augmenter tous les coĂ»ts de production et tous les coĂ»ts en fonction de l’augmentation du chiffre d’affaires. Alors que la scalabilitĂ© a une volontĂ© de dĂ©crire principalement deux choses supplĂ©mentaires, le fait que ça va plus ĂŞtre linĂ©aire, mais ça va ĂŞtre une hyperbole.

Donc ça va monter avec que les anglais appellent la crosse de hockey. Donc, en fait, avec cette accĂ©lĂ©ration vers vers une verticalitĂ©. Et le deuxième sujet, c’est la possibilitĂ© de rĂ©pliquer ça d’une autre façon. Donc ça peut ĂŞtre le rĂ©pliquer pour un autre produit Ă  un autre service, le rĂ©pliquer dans sur une autre zone gĂ©ographique, le rĂ©pliquer avec d’autres Ă©quipes, etc.

Antoine Martin : Donc la croissance. Finalement, c’est un peu le fait de dire j’augmente les chiffres, j’augmente le chiffre d’affaires alors que la scalabitĂ© ça va ĂŞtre l’organisation et le fait de dire que la sociĂ©tĂ© commence Ă  tourner toute seule et de plus en plus toute seule et de plus en plus sur nous et que l’entreprise devient un actif qu’on va pouvoir revendre. On est sur ce sujet lĂ .

Philippe Bonnet : À

Antoine Martin : Et

donc on vient Ă  notre Ă©quation. D’une part, on a des leviers de croissance. Nos leviers de croissance sont donc la partie vente de l’Ă©quation vente fois organisation, quels sont ces leviers de croissance? On a fait une vidĂ©o sur le sujet d’ailleurs.

Philippe Bonnet : Oui, les leviers de la croissance il y en a six. C’est globalement les six leviers qui vont permettre de se rendre compte qu’on va aller de je ne connais personne et je ne vends rien. J’ai un business qui est ultra profitable. Et donc on va passer par les prospects qui vont ĂŞtre le premier levier. Le deuxième, ça va ĂŞtre le taux de transformation, comment je vais transformer ces prospect vers des clients avec diffĂ©rentes Ă©tapes. Dans le troisième levier, on va se retrouver avec la partie qui concerne le nombre de transactions annuelles qu’on va opĂ©rer parce que le client aura Ă©tĂ© un acheteur au dĂ©but et en achetant plusieurs fois, va devenir un client.

Et puis on va passer au quatrième qui va ĂŞtre celui du panier moyen ou lĂ , on va tâcher de mettre de plus en plus dans un panier de de cet acheteur et qui est devenu client avant de passer Ă  la marge, le cinquième levier. Et le sixième Ă©tant en fait l’ensemble des facteurs d’accĂ©lĂ©ration pour pouvoir amplifier de manière exponentielle l’ensemble de cette chaĂ®ne des cinq premiers.

Antoine Martin : Business = vente X organisation ça veut dire qu’au delĂ  de ces leviers de croissance de vente, on va avoir aussi des leviers ou des axes d’organisations qui vont permettre la scalabilitĂ© au la de la croissance. Quels sont ces axes?

Philippe Bonnet : Alors on a mis la croissance en premier parce qu’effectivement c’est toujours intĂ©ressant de Les ventes. D’abord, s’il n’y a pas de vente il n’y a rien, mais la rĂ©alitĂ©, c’est que on va le voir après, il faut qu’il y ait quelque chose Ă  cĂ´tĂ© des ventes. Et donc lĂ , dans ces cas lĂ , on va parler des axes, les axes de cette organisation qui vont permettre cette scalabilitĂ© qu’on a qu’on a dĂ©crite, ça va ĂŞtre un d’avoir un business qui va ĂŞtre rĂ©sistant. un business modèle qui va ĂŞtre lui profitable et qu’il faut qu’il soit carrĂ© au niveau de la dĂ©livrable et etc. Le deuxième, le deuxième axe de l’organisation, ça va ĂŞtre celui qui va permettre de rĂ©pliquer ça avec une organisation des ventes au sens organisationnel. On a souvent tendance Ă  parler de marketing Ă  cet endroit Le troisième, ça va ĂŞtre de se dire que une fois que c’est rĂ©sistant, stable, qu’on est capable de le marketer, il faut l’automatisme. Cette automatisation va ĂŞtre un des axes. En gĂ©nĂ©ral, on met avant l’automatisation l’axe du leadership et du management parce que il va falloir que les gens soient dans une disposition particulière pour pouvoir organiser l’ensemble et l’automatisation va permettre de faire l’amplification de ce phĂ©nomène de leadership. Le cinquième. En fait, ça va ĂŞtre la valorisation de cet ensemble lĂ , avec de tactiques qui vont permettre de pouvoir structurer la valeur de l’actif dont on parlait. C’est autant les propriĂ©tĂ©s intellectuelles que les autres sujets qu’on met dans cette valorisation. Et puis, en fait, on va mettre en dernier ce qui est en premier, Ă  savoir la vision de la boĂ®te. Alors on le met en dernier parce que si on met au dĂ©but les gens en gĂ©nĂ©ral, ils disent « Ouai mon mais, allez, mais c’est quoi le business? » La rĂ©alitĂ©, c’est que c’est bien le dĂ©but, c’est d’avoir une vision dans cette prĂ©sentation, des fois on la met, on la met Ă  la fin, mais en tout Ă©tat de cause, c’est bien un des six axes un axe majeur de la composante de tout ce qui va permettre Ă  l’entreprise d’avoir une organisation suffisamment carrĂ©e pour pouvoir faire la scalabilitĂ© qu’on imagine Ă  pouvoir opĂ©rer.

Antoine Martin : Tous et tous ces leviers, on l’a vu sur sur l’Ă©cran, sont en fait les leviers sur lesquels on travaille au quotidien avec Impactified et c’est lĂ  dessus qu’en fait nous, en tant que valorisateurs d’entreprises, on va rĂ©ussir Ă  travailler avec les entrepreneurs en disant ok, les ventes, c’est une chose, mais derrière, il faut structurer.

Philippe Bonnet : Aussi,

Antoine Martin : Je reviens Ă  notre formule – business, on a dĂ©fini business. Business « scalable », on a dĂ©fini business scalable. Egal vente X organisation, on a dĂ©fini la logique des leviers de vente. On a dĂ©fini la logique des axes d’organisation. Le dernier point qui nous manque dans la formule, c’est le multiplicateur qu’on a mis entre les ventes et l’organisation. Pourquoi c’est un multiplicateur et pas simplement un plus.

Philippe Bonnet : Mais que c’est une bonne question, ça

Antoine Martin : En tant qu’Ă  faire.

Philippe Bonnet : le sujet est ici de dire que si on met un plus, il va y avoir une collaboration entre effectivement les ventes, la croissance de l’entreprise, sa capacitĂ© d’accĂ©lĂ©rer, mais il ne va pas y avoir d’amplification. Le multiplicateur, il a deux enjeux, c’est de se dire que si on croit d’un cĂ´tĂ© et l’autre, eh bien, ça va une profusion d’augmentation de notre business et d’amĂ©lioration de notre business sur la courbe, de sa crĂ©ation de valeur et d’autre part, de rĂ©aliser aussi que si un des deux, que ce soit les ventes ou l’organisation, est Ă  zĂ©ro ou très faible, voire nĂ©gligeable, alors on va se retrouver avec l’infini fois zĂ©ro egal …

Antoine Martin : Zéro.

Philippe Bonnet : On a eu des exemples et toi et moi et toute la bande des franchisĂ©s sur des gens qui ont jouĂ© alors principalement sur la vente, en refusant de faire l’organisation et en gĂ©nĂ©ral, ils se retrouvent Ă  se faire Ă©trangler, parce que, au bout d’un moment, on ne peut plus assumer l’ensemble des ventes qu’on gĂ©nère sans avoir une organisation qui va ĂŞtre appropriĂ©e. Et on a très souvent ces chiffres phares qui se disent faire plus 25 sur une annĂ©e Ă  l’autre c’est jouable, plus 40, ça devient dangereux, au delĂ , on rentre dans la zone rouge et l’inconnu sur la capacitĂ© Ă  faire, voire Ă  dĂ©visser l’annĂ©e d’après voir avoir les Ă©quipes qui partent en morceaux, etc.

Antoine Martin : justement, j’allais poser la question suivante, tu me devances, mais quels sont les risques Ă  ignorer cette logique?

Philippe Bonnet : les risques. Le risque principal, c’est d’avoir une une incohĂ©rence au niveau de sa capacitĂ© Ă  livrer ce qu’on a promis. Donc, on va avoir des problèmes de quantitĂ©, des problèmes de fiabilitĂ© des produits. On va avoir des problèmes d’Ă©quipes pour pouvoir suivre le dĂ©livrable qui vont se dĂ© motiver, qui vont donner leur dĂ©missions, qui vont craquer, qui vont faire de l’absenthĂ©isme , etc. Donc c’est vraiment Ă  tous les Ă©tages. Et c’est surtout que, en fait, ce chiffre d’affaires va permettre de faire du cash, du quick cash, mais ça ne va pas permettre de crĂ©er de la valeur au niveau du business lui-meme. Je m’apprĂŞtais Ă  enchaĂ®ner en disant nĂ©anmoins, on a vu aussi des entreprises qui avaient mis tellement d’Ă©nergie dans l’organisation qu’elles Ă©taient venues des pertes de guerre que tous les journaux en parlaient. On sait toi et moi, cet exemple d’une marque de montre qui a eu succès incroyable dans les salons Ă  l’Ă©poque ou on Ă©tait tous les deux sur sur Hong Kong et cette marque de montre qui avait un brillant avenir et qui avait le support de tout le gota du business local, de la presse, de la presse Ă©crite, d’internet, mĂŞme des vidĂ©os, etc. En fait, avait un Ă©norme problème et a eu un Ă©norme problème jusqu’Ă  sa fin. C’est Ă  dire qu’il n’avait jamais eu dans ses prioritĂ©s le fait de standardiser les ventes pour, pour ce qui Ă©tait le produit de cette montre de luxe fabriquĂ©e en Chine.

Antoine Martin : Donc la formule, au final, elle est plutĂ´t simple Ă  retenir et fait plutĂ´t sens. On est dans le fait de dire qu’il faut des ventes, mais qu’il faut bien organiser ces ventes, sinon si on n’a que des ventes, mais pas d’organisation, on ne peut pas structurer, on ne peut pas survivre sur le long terme. Mais si on a que l’organisation, ça ne sert pas Ă  grand chose.

Donc, en fin de compte, ça devient une question de dire un peu de vente, un peu de travail sur les ventes, un peu de travail sur l’organisation. Qui permet de plus de ventes qui permet plus d’organisations. Et puis, au fur et Ă  mesure, on avance en pas Ă  pas, mais on structure les choses et on permet une augmentation de la capacitĂ© Ă  dĂ©livrer de la capacitĂ© Ă  structurer, et au final, on crĂ©e un actif qui se dĂ©veloppe.

Philippe Bonnet : Dans la façon dont tu parlais des diffĂ©rents enjeux, on progressait en hauteur, mais aussi on progresse en ampleur. C’est Ă  dire que dans le dĂ©veloppement du business, dans ces Ă©lĂ©ments d’organisation, en cohĂ©rence, il va y avoir besoin de services supports Ă  partir de 10, 15, 20 personnes en terme de RH en terme de marketing, en termes de finances, en termes de diffĂ©rentes choses, qui vont pas ĂŞtre assumĂ©es comme Ă©tant des emplois temps plein dans l’entreprise, mais qui vont ĂŞtre des nĂ©cessitĂ©s en termes de mission, et qui sont bien le collatĂ©ral du fait que ben oui, on peut monter, mais il va falloir aussi se dĂ©ployer en termes de largeur et de surface, parce que pour pouvoir continuer Ă  progresser, en fait la base, elle va devoir s’Ă©largir de façon Ă  pouvoir Ă  pouvoir grandir.

Si c’est ignorĂ©, on va, on va grossir trop vite. On l’a tangente avec le sujet de ces ventes qui peuvent progresser de manière excessive et mettre en travers la boĂ®te, et effectivement, ça peut ĂŞtre de ne pas grossir du tout. Entre les deux, c’est le ventre mou de la rĂ©alitĂ© de l’entrepreneuriat. C’est Ă  dire ces moments d’inconsistance, d’inconfort, de difficultĂ© ou on tape dans le dur, on ne sait plus trop ou ou aller, parce qu’en fait, on se refuse Ă  pouvoir prendre de front, le sujet de l’organisation en plus du sujet de la vente et les deux sont importants, pour se dire Ă  quel moment je dois considerer et l’un et l’autre. Ça ne veut pas dire qu’il faut tout faire en mĂŞme temps. Mais ça veut dire que dans le spectre de la vente et dans le spectre de l’organisation, il y a dans l’esprit de l’entrepreneur plus que dans celui du manager, une nĂ©cessitĂ© de pouvoir jouer et l’un et l’autre avant de pouvoir avancer d’une Ă©tape supplĂ©mentaire.

Antoine Martin : T’as donnĂ© un exemple qui Ă©tait intĂ©ressant aussi sur la croissance des Ă©quipes. On entend souvent des gens qui disĂ©nt, non mais l’organisation je ne suis pas encore, et la rĂ©alitĂ©, c’est que dès qu’on arrive Ă  une dizaine de personnes, 10 12 personnes, 15 personnes, ça devient dĂ©connectĂ©.

ça devient charnière, ça devient trop tard et ça devient l’Ă©lĂ©ment qui fait qu’une boĂ®te qui se dĂ©veloppait d’un coup est obligĂ©e de s’arrĂŞter soit avec un poteau ou avec un frain a main, mais il faut s’arrĂŞter parce que parce que finalement, on n’arrive plus Ă  structurer les Ă©quipes dans tous les sens, et c’est ce que nous on aime bien appeler Jules CĂ©sar sans ses gĂ©nĂ©raux. En fait, l’armĂ©e peut plus tenir.

Philippe Bonnet : Oui. Oui, en fait, on n’a pas besoin jusqu’au moment ou c’est trop tard.

Antoine Martin : Ce qui nous amène Ă  notre sujet suivant, qui est donc le test. Les entrepreneurs qui nous regardent, quelle est la logique qu’ils peuvent mettre en place maintenant pour se dire ok, business = ventes X organisation, j’en suis oĂą ? Je fais quoi?

Philippe Bonnet : Le test. C’est probablement la question qui consiste Ă  se demander si on est en train de construire un business qui a vocation Ă  travailler pour soi, mais sans soi. C’est Ă©videmment pas quelque chose qui existe pour plus de 99 % des gens avec lesquels on va pouvoir discuter mais qui va se construire progressivement, et donc, pour c’est pas quelque chose qui va arriver de soi mĂŞme, c’est mĂŞme quelque chose qui va ĂŞtre une rĂ©sistance. Et donc, en fait, la seule façon de contrer cette rĂ©sistance au changement. Ça va ĂŞtre de se poser et de se reposer, se reposer cette question est ce que je travaille aujourd’hui Ă  construire un business qui a vocation Ă  travailler pour moi et sans moi.

Antoine Martin : les next steps. On aime bien parler des next steps d’un point de vue entreprise qui est en phase de dĂ©marrage ou de croissance. Et puis ensuite les next steps pour une entreprise qui est en phase de scale, on va, on va parler de quoi?

Philippe Bonnet : Alors au dĂ©part, le sujet est assez basique. C’est une fois que j’ai fait trois fois la mĂŞme tâche, est ce que j’ai commencĂ© Ă  mettre en place un process, un template, un exemple ou Ă©crire quelque chose qui me permette de dire que ça va aller plus vite la prochaine fois ou de l’automatiser. C’est un premier. première façon d’aborder le sujet. Ça peut se jouer aussi bien sur les fiches de paye que sur la façon de rĂ©gler les salaires en fin de mois ou ou quelconque autre manipulation qui va toucher la fabrication, le transport, la livraison, les retours des feedback des clients et autres.

Antoine Martin : Le contrôle qualité.

Philippe Bonnet : VoilĂ  si on passe Ă  une entreprise qui est plutĂ´t dans le domaine de la de la PME, on va dire « scale up », mais bon PME et TPE qui fonctionne, qui est dĂ©jĂ  profitable et qui a dĂ©jĂ  une Ă©quipe structurĂ©e et etc, paradoxalement, le sujet, ça va de se dire est ce que est ce que j’ai une source de crĂ©ation d’agilitĂ© et de rĂ©plicabilitĂ© qui va me permettre de me dire que le système que j’avais pu imaginer pour passer de… on va dire n’importe quoi de deux ans, deux salariĂ©s Ă  huit salariĂ©s va me permettre de copier coller pour faire une autre structure si j’en ai besoin. Et donc lĂ , en fait, Ă  contrario, on va plus se chercher Ă  rĂ©flĂ©chir, recrĂ©er de la fluiditĂ© et de la souplessee dans la façon dont ça fonctionne, de façon Ă  ce que ça puisse ĂŞtre adaptable et duplicable par ailleurs.

Antoine Martin : Et si on est sur une entreprise qui tourne dĂ©jĂ , qu’il y a un modèle qui se pose pas trop de questions sur sa croissance mais qui se pose des questions sur son organisation aux alentours de 50 employĂ©s, par exemple, les enjeux peuvent ĂŞtre diffĂ©rents ?

Philippe Bonnet : On peut revenir soit au point prĂ©cĂ©dent Ă  savoir est ce que dans la structure que j’ai fait, je veux faire un truc « small is beautyfull » et je considère que 50 c’est petit et je veux rester Ă  ça et le rendre profitable au maximum. Il faut se rappeler qu’ Instagram, quand ça a Ă©tĂ© achetĂ©, il y avait. je ne dis pas trop de bĂŞtises neuf personnes et ça a Ă©tĂ© valorisĂ© Ă  plus de 850 000 000 USD. Donc , c’est ça, le sujet.

Si si cette question du « small beautyfull » se pose, c’est dans ce sens lĂ . Ou au contraire de se dire ok, dĂ©jĂ  dupliquĂ© deux fois, est ce que je peux dupliquer maintenant, 50 fois ou dans 10 autres pays maintenant que j’en ai fait deux.

Antoine Martin : Quand on travaille avec une entreprise sur le fait de créer un comité exécutif, un board, un management top management, un mid management, on est dans la même logique.

Philippe Bonnet : Ah oui, c’est une des façons d’aborder la rĂ©flexion pour se gĂ©nĂ©rer justement de cette agilitĂ©, de cette rĂ©flexion pour ne pas dogmatiquement dire c’est comme ça que ça doit se rĂ©pliquer dupliquer et optimiser. Mais de tirer profit des expĂ©riences et des visions croisĂ©es de diffĂ©rents territoires, des diffĂ©rents niveaux de responsabilitĂ© et d’approches mĂ©tier pour optimiser ce qu’on appelle le plus petit commun multiple en mathĂ©matiques française.

Antoine Martin : business. Scalable. Qui tourne au delĂ  de la croissance, ça va avec une formule simple qu’il faut retenir : Ventes X Organisation est ce qu’on a tout dit ?

Philippe Bonnet : Oui, oui, se rappeler de VOB, Vente X Organisation = Business, ça me semble pas mal. Et je terminerai sur la notion d’actif parce que c’est vraiment le moment ou l’entrepreneur va crĂ©er le pur jus de ce qu’il de ce qu’il peut souhaiter rĂ©aliser avec son entreprise entrepreneuriale.

Antoine Martin : Bon, c’est tout pour cette vidĂ©o comme d’habitude, si vous avez besoin d’un coup de pouce, voire d’un coup de pied, pour pouvoir mettre tout ça en place et vous connaissez le sujet, prenez rendez vous avec l’un des valorisateurs d’entreprise d’Impactified, vous prenez rendez vous pour le fameux meeting pivot dont on a besoin pour pouvoir commencer les choses. Et puis nous en attendant, on vous retrouve dans la prochaine vidĂ©o. Salut Philippe.

Philippe Bonnet : Merci Ă  bientĂ´t Antoine.

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Et puis moi, je retrouve dans la suivante Ă  la prochaine.

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