Votre Business a Besoin d'un Coup de Pouce ?

Le coaching d'affaire et le coaching de dirigeants sont un véritable tremplin que vous ne pouvez pas laisser passer ! Si votre entreprise (ou vous-même !) avez besoin de passer la seconde, c'est maintenant qu'il faut agir !

Passer la Seconde avec un Coach d’Affaires : C’est Possible ?

Bonjour Impactified ! A quoi sert un business coach ? Avoir un business coach quand on est entrepreneur présente de nombreux intérêts, du positionnement stratégique au développement commercial, sans oublier bien sûr l’aide à la prise de décision. Afin d’approfondir le sujet, nous avons posé quelques questions a Philippe Bonnet, business mentor et co-fondateur de la plateforme de self-coaching Impactified.
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Philippe BONNET

USER profile data | Philippe Bonnet is the co-founder of Impactified, a business coach, and an entrepreneur himself, who excels at challenging those who take control of their lives. He has since 2010 made more than a hundred entrepreneurs grow, (re)position their business models, and develop internationally!

Dans cet article :

Note au passage : cet article fait partie d’une série de posts liés aux business coachs et au sujet de la performance des entrepreneurs et  cadres dirigeants – bonne lecture !

 

 

Un coach d’affaires, ça sert à quoi exactement ?

philippe bonnet business coach ocean bleuPhilippe Bonnet : Pour entrer immédiatement dans le vif du sujet, un coach d’affaires (ou business coach) ça vous sert à passer la seconde quand vous faites votre maximum pour développer votre business, mais que vous avez atteint un plafond de verre que vous n’arrivez pas à briser seul(e).

Opérationnellement parlant, le business coach amène une perspective entrepreneuriale très stratégique au dirigeant de PME/PMI et permet d’aborder des thèmes liés à la facilitation de l’entreprise, au-delà des routines quotidiennes qui envahissent l’esprit avec de l’argent et font oublier l’important.

Pragmatiquement, l’enjeu des discussions est de pousser le dirigeant à travailler « sur » son business là où la facilité est de travailler « dans » le business et de garder la tête soit dans le guidon soit carrément sous l’eau.

Quels sont les symptômes qui vous font dire qu’un entrepreneur a besoin d’aide ?

Philippe Bonnet : Typiquement, le dirigeant se demande comment faire passer son entreprise au niveau supérieur, d’un point de vue commercial, logistique ou humain.

D’un point de vue beaucoup plus personnel, la grande majorité des entrepreneurs qui nous contacte se décrit naturellement comme étant débordée et dit ne plus savoir où donner de la tête.

Ils gèrent le quotidien et éteignent les incendies au fur et à mesure, mais ils délaissent totalement leur stratégie commerciale et financière, leur stratégie de positionnement et de communication, et bien sûr leur gestion des priorités – je ne vous parle même pas de la gestion du stress à titre personnel, vous voyez l’idée.

C’est si fréquent que ça ?

Philippe Bonnet : Plus que fréquent, c’est classique. Les entrepreneurs ont une relation très personnelle avec leur entreprise et de fait ils sont en général très seuls dans leur vie entrepreneuriale.

Parler des problèmes quotidiens avec les proches n’a rien d’évident, et parler des soucis stratégiques avec les équipes est souvent difficile. Au final, l’absence de caisse de résonance rend souvent la prise de décision difficile, et c’est là que le coach d’affaires intervient.

Donc un coach d’affaires agit comme une caisse de résonance.

Philippe Bonnet : Oui, en partie, mais au-delà d’aider les entrepreneurs et dirigeants à prendre des décisions au quotidien, le coach d’affaires apporte aussi un point de vue provoquant qui dégage les angles morts et pousse le client à réfléchir hors de sa zone de confort, professionnelle et personnelle. En ce sens, il est un conseiller stratégique doublé d’un coach en performance qui est là pour vous aider à passer la seconde quand vous en avez besoin pour revenir à l’image utilisée plus tôt.

Lire aussi : 6 Raisons de faire appel à un Business Coach (et Booster votre CA de 80%!)

L’entrepreneuriat n’est pas une activité aussi évidente que l’on pourrait le penser…

Philippe Bonnet : L’entrepreneuriat a la côte de nos jours mais effectivement, la réalité est souvent bien différente du fantasme.

Côté fantasme, les livres business comme celui de La Semaine de Quatre Heures (The 4-Hour Workweek) de Tim Ferriss ont promu depuis quelques années l’idée qu’être entrepreneur c’est être libre en gagnant de l’argent facilement.

Les gens se concentrent sur le rêve, mais ils oublient le travail nécessaire pour arriver à un résultat et alors la réalité devient plus douloureuse que prévu.

Par ailleurs le contrat social a changé et les entreprises ne gardent plus leurs employés quarante ans donc beaucoup se mettent à leur compte en conséquence. Et bien sûr, la Covid a fait réaliser à beaucoup qu’un simple ordinateur leur permettait d’avoir plusieurs clients au lieu d’un seul patron, donc l’idée de se mettre à son compte est attrayante.

Côté réalité, s’il est facile de créer une société, avoir une entreprise qui tourne et génère un chiffre d’affaires croissant est une autre affaire.

Les entrepreneurs sont rarement formés à l’entrepreneuriat et – faute de bases – cumulent les erreurs pendant plusieurs années avant d’arriver à tenir la barre de manière acceptable.

Au final, j’ai l’habitude de dire que toute personne qui dirige une entreprise a en réalité deux métiers distincts.

Le premier est technique – faire du design, de la communication, être architecte, avocat ou boulanger, produire en Asie pour revendre en France où ailleurs.

Le second est de gérer et développer l’activité technique d’un point de vue entrepreneurial. Et contrairement à ce que l’on pense, il est impératif de structurer, d’automatiser, de sécuriser, d’investir, et de digitaliser – et ce que l’on soit boulanger, avocat ou patron d’une société multinationale.

La question est: pourquoi tous ces entrepreneurs s’obstinent-ils à agir comme des techniciens plus que comme des entrepreneurs quand cette mauvaise habitude leur coûte le développement de leur business ?

A quoi ressemble l’entrepreneur que vous accompagnez ?

Philippe Bonnet : Nos entrepreneurs sont généralement à la tête d’une entreprise de cinq à cinquante, ou cent personnes et font appel à nous pour avoir un espace de réflexion hors de l’urgence quotidienne.

Certains sont franco-français, d’autres gèrent plusieurs entreprises entre Paris, Hong Kong et Vancouver et ont besoin de clarté pour gérer des équipes dispersées à l’international.

Nous travaillons aussi avec des dirigeants d’ONG, pour qui assurer la croissance du modèle et l’augmentation des revenus est aussi important que d’assurer la stabilité des équipes.

Dans tous les cas, nos clients entrepreneurs et cadres dirigeants sont conscients d’être confrontés à un mur de verre et ont pris la décision d’avancer plutôt que de stagner.

 

 

Franco-français ou international, ça change quoi ?

Philippe Bonnet : Bonne question – une entreprise avec une présence internationale aura des besoins plus poussés en termes de création de procédures et d’automatisation des tâches. Elle aura aussi des besoins différents du point de vue de la gestion des équipes.

Dans ce genre de cas, il est important de travailler avec un coach d’affaires ayant une expérience réelle de l’international, et qui soit capable de mettre le doigt du dirigeant sur l’impact des différences culturelles sur le management des opérations.

A l’international, il est par ailleurs encore plus important de s’approprier des méthodes de travail différentes, qui permettent d’optimiser l’organisation dans un contexte où les choix sont souvent multiples et confusants.

J’ai moi même passé plusieurs années en Europe de l’Est, et huit ans à Hong Kong donc je ne connais ces problématiques que trop bien. De fait, nos bureaux en France et en Chine nous permettent de gérer ces sujets de manière pragmatique.

Concrètement, l’accompagnement fonctionne comment ?

Philippe Bonnet : L’accompagnement par un business coach fonctionne de manière très naturelle car nous travaillons principalement en utilisant la discussion et les questions, mais dans un but de faire arrriver le client à des réponses.

Là où des consultants entrent dans une entreprise, réalisent un rapport et formulent des recommandations avant de ressortir, nous restons sur du long terme et sommes présents régulièrement pour engager l’entrepreneur lorsqu’il a besoin de réfléchir sur ses problématiques du moment.

Les discussions ont lieu de manière récurrente pour créer une routine positive, de manière hebdomadaire ou deux fois par mois selon les besoins, mais nous décrochons par ailleurs le téléphone dès qu’un besoin est exprimé. Le but du business coach est de fournir un cadre stable et une réactivité constante, au final.

Au-delà des sessions de tête à tête, nous faisons aussi des ateliers réguliers. Par exemple, les premières sessions avec le business coach commencent autour d’une analyse des forces et faiblesses de l’entreprise (le fameux SWOT). Lorsque le client a besoin d’un repositionnement plus fondamental, nous utilisons aussi des méthodes de Design Thinking et de Blue Ocean pour revisiter les modèles d’affaires et réécrire les histoires.

Les méthodes sont complémentaires, donc…

Philippe Bonnet : Exactement, tout dépend des besoins. Le coach d’affaires est au final le bras droit des dirigeants et de l’entrepreneur, donc il doit s’adapter aux évolutions de la structure. Les sessions en tête à tête aident à cadrer la réflexion et à faciliter la prise de décision, et les ateliers permettent d’impliquer les équipes dans la dynamique. Souvent, la logique aide par ailleurs les équipes à apprendre à fonctionner sans l’entrepreneur, ce qui rend l’entreprise « scalable ».

Combien de temps dure un accompagnement en général ?

Philippe Bonnet : Nous nous engageons avec nos clients s’ils sont capables de s’engager sur le long terme, pour eux-mêmes. Concrètement, cela veut dire que nous travaillons pour au moins un an avec nos entrepreneurs. Il faut au moins trois mois pour créer de nouvelles habitudes, et trois mois de plus pour commencer à vraiment changer les choses, puis les routines se mettront en place.

Cela dit, nos clients poursuivent généralement la collaboration sur deux, trois, quatre ans, parce qu’avoir une caisse de résonance les aide réellement, au quotidien et sur le long terme. Nous travaillons par ailleurs régulièrement avec les équipes, notamment avec le mid-management, à la demande du dirigeant, ce qui aide à faire perdurer la collaboration.

Le client est libre de garder son business coach ou non, au final. Une collaboration qui dure est donc plutôt un signe de réussite.

Vous parlez de stratégie d’Océan Bleu – vous pouvez préciser ?

Philippe Bonnet : Les stratégies d’Océan Bleu (Blue Ocean Strategy en anglais) sont développées dans la série de livres du même nom. L’idée est de fuir les Océans Rouges qui ne sont ni plus ni moins que des bains de sang à cause de la concurrence, pour nager dans des océans bleus.

Concrètement, l’objectif est de faire travailler les dirigeants et leurs équipes sur leur stratégie de différenciation et de création d’innovation de valeur, pour une clientèle redéfinie. Les livres ne donnent pas les clés nécessaires à l’implémentation de la stratégie, donc le « comment » est complexe. Cela nous a poussé à développer les ateliers pour rendre le changement accessible, grâce notamment à des techniques de design thinking empruntées aux entreprises de la tech.

Comment un business coach utilise t-il l’analyse SWOT par ailleurs ?

Philippe Bonnet : L’analyse de forces et faiblesses (SWOT en anglais) est un outil que nous utilisons beaucoup, notamment avant de commencer le suivi d’un dirigeant. Notre rôle de business coach implique que nous puissions connaître l’entrepreneur et l’entreprise de manière précise dès le début, et cette analyse est le meilleur moyen de mettre le doigt sur les trous qui affaiblissent l’impact de la raquette.

Des organismes comme BPI France offrent un SWOT pour plus de dix mille euros et restituent leurs conclusions sur plusieurs sessions, nous avons développé une version automatisée de l’analyse qui nous permet de diviser le coût et l’investissement de temps par quatre. A ce jour il n’y a pas plus efficace pour savoir comment fonctionne votre entreprise, et les entrepreneurs adorent l’exercice. Pourquoi se priver ?

Faire appel à un coach (business coach ou non) peut être difficile pour certains. Comment voyez-vous la chose ?

Philippe Bonnet : Effectivement l’idée peut être compliquée pour certains parce qu’avoir recours à un coach a longtemps été associé avec une sensation de raté et d’incapacité à se développer soi-même.

Bizarrement, cette idée s’estompe rapidement quand on explique que tous les dirigeants à succès de la Silicon Valley (particulièrement chez Google) sont suivis par un business coach qui leur apporte un angle de vue différent et un potentiel de réflexion transformé. Si eux le font, vous auriez tort de ne pas vous y mettre.

Par ailleurs, le métier de business coach existe maintenant depuis plus de vingt ans en Europe et rentre donc dans les consciences collectives. Être accompagné par un business coach répond par ailleurs à un besoin ressenti de sortir d’une solitude entrepreneuriale de plus en plus fréquente. A vrai dire, l’exercice de l’analyse SWOT se termine souvent sur l’idée que l’accompagnement apporte de l’espoir et des piste de réflexion très riches.

La question est d’actualité : travaillez-vous en face à face ou à distance ?

Philippe Bonnet : Nous travaillons en face à face lorsque nous devons animer des ateliers, mais pour le reste, la technologie nous permet de suivre nos entrepreneurs où qu’ils soient. Nos clients sont basés à Paris, Hong Kong, Tokyo, Pékin et Vancouver. Une fois qu’une relation de confiance est créée, la communication est transparente et permet à chacun de travailler beaucoup plus efficacement.

Comment commencer ?

Philippe Bonnet : Il y a deux solutions, en fonction de vos besoins et de votre budget.

Si votre entreprise est en pleine croissance et que vous avez déjà atteint un plafond de verre, engager un business coach est généralement approprié. Je suggère toujours de commencer par une analyse des forces et des faiblesses – n’hésitez pas à nous contacter ! Nous pourrons alors voir ce qui est nécessaire et peut être mis en place.

Si vous débutez et que vous voulez mettre toutes les chances de votre côté sans investir dans un business coach, Impactified propose également des modules de self-coaching que vous pouvez utiliser seul. Il ne vous reste plus qu’à décider de commencer !

 

 

 

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